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Critique de Amnezik666


D'entrée de jeu vous pouvez constater, si vous me suivez depuis déjà quelque temps, que ce n'est pas franchement dans mes habitudes de lecture. Non que j'éprouve un quelconque rejet pour ce genre de récit, c'est juste qu'on ne peut pas tout lire et qu'il faut savoir faire des choix. Sans la signature de Nathalie Hug je serai passé à côté de ce bouquin. A tort ou à raison ? Je vous laisse décider à la lecture des lignes qui vont suivre.

Nathalie Hug a fait le choix d'une écriture à la première personne afin de nous faire partager les pensées et la vision des choses d'Adrien ; le résultat est bluffant, vraiment criant de vérité et forcément plein d'émotions.

EmotionS, et j'insiste sur le S final, est bien le maître mot de ce roman, court mais intense, on en prend la gueule avec Adrien. Un brave gamin de 10 ans à la santé fragile (une néphropathie visiblement) qui n'a jamais connu son père et vit avec une mère qui n'est que l'ombre d'elle même (avant l'accident déjà). Arrivé dans cette nouvelle famille (celle du père de sa demi-soeur, Isabelle, son aînée) il ne demande qu'à être accepté et aimé mais ne rencontre qu'une froide indifférence. Adrien, l'Enfant-Rien comme il se qualifie lui même, nous offre un cri où se mêlent amour et désespoir, un cri qui ne manquera de nous prendre aux tripes.

"Le mo­ment d'ac­cep­ter l'in­évi­table était ar­rivé. Notre mère n'exis­tait pas. Isa­belle avait la sienne, belle et gaie, éprise d'un homme, et moi, j'avais la mienne, bri­sée et vide, mon fan­tôme triste et so­li­taire." C'est en ses termes que Adrien définit sa mère après avoir vu des photos de sa vie d'avant.

Adrien confronté à un homme qui ne veut rien savoir de lui (on devine rapidement le pourquoi du comment de la chose ; à défaut de l'excuser on peut le comprendre) mais surtout à une tante qui est une vraie vipère, une langue de pute dans toute sa médiocrité. A travers ces quelques pages vous partagerez avec Adrien des moments forts qui ne devraient pas vous laisser indifférent et nul doute que la fin vous laissera sur le cul.

"Je m'ap­pelle Adrien. Dans Adrien, il y a rien."
Lien : http://amnezik666.wordpress...
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