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Critique de Charlenej131


Bonjour tout le monde !
Je viens de terminer ce jour, une des plus grandes oeuvres de la littérature française. Il s'agit des Misérables de Victor Hugo.
Version intégrale évidemment. Il était hors de question pour moi de découvrir ce roman en version abrégée.
1632 pages lues en quelques semaines. Car il s'agit en plus d'une histoire romancée, d'une vraie analyse sociétale fort intéressante. Avec beaucoup de passages philosophiques.
J'ai pris beaucoup de plaisir à découvrir l'histoire de la France. Je l'avais signalé dans un précédent post je trouve qu'elle est survolée à l'école. J'ai appris grâce à ces lignes, des choses sur la révolution, ou plutôt les révolutions. Car on ne parle que de 93! mais pas que !
C'est pourtant grâce à toutes ces personnes, celles du petit peuple comme elles étaient malheureusement qualifiées, que nous avons acquis autant davantage.Parlons d'un des plus fondamentaux: L'accès à l'éducation gratuite ! Et ce n'est pas juste un avantage c'est juste grandiose. Malheureusement, à notre époque, l'instruction française est décriée, pourtant Victor Hugo le dit bien, elle est essentielle.
Plus les gens seront instruits, plus les gens liront et j'en passe, et moins il y aura de banditisme et autre fléau de la société, et le peuple sera plus à même de penser par lui-même.
Et donc, nous oublions que toutes ces personnes se sont battues pour nous, pour nous offrir un meilleur horizon.Et comment sont-elles remerciées ? En détruisant tout, des années de lutte, des années de pauvretés, n'auront pas réussi à ouvrir les yeux aux gens. (concernant les multiples avantages qu'ils ont acquit, qu'il faut garder, et se battre encore et encore sans jamais abdiquer), et voir même se battre pour nos propres enfants, et plus tard ce seront eux pour leurs enfants et ainsi de suite, la vie est ainsi faite. C'est ce qu'on pourrait qualifier de lutte des classes.
Au détriment de leur vie, ces petites gens ont tout donné, leurs âmes, leurs vies !Des hommes, pères de familles, Maris, frères et j'en passe.À l'époque, les hommes travaillaient, les femmes étaient vouées à ne s'occuper que de leurs familles ou de leurs logis, à eux, ces braves, imputaient la vie financière de l'habitation. Et lorsque l'un d'eux mourrait, alors la femme se retrouvait seule et abandonnée de tout le monde.
Comment faire survivre donc de grandes familles ? La pauvreté s'empire et on devient de plus en plus misérable aux yeux de la société. Mais avec la force et le progrès, les choses ont changé, ne les laissons pas nous échapper, continuons à nous battre, et prions pour que l'enseignement scolaire mette en avant, les Français d'autrefois.
Voyez donc, voyez comment vivez nos aïeux ! Que de simples révolutionnaires pour certains, des vindicatifs pour d'autres, l'écrivain dit : N'ayez pas honte de notre histoire, ne changez rien, elle est ce qu'elle elle est et elle a fait changer beaucoup de choses.
J'aime toujours autant lire dans ce français soutenu, et du coup quel ennui que de lire du français simple, voir même argoté. Triste de se dire qu'il s'agit de l'ancien français.Victor Hugo, fait un long discours sur l'apparition de l'argot et sur son infamie, celui-ci était voué à n'être employé que par des bandits, par des coquins, nous le sommes tous alors ! Visons notre société, celle-ci ne s'améliore pas, elle régresse à vue d'oeil !
J'ai beaucoup apprécié l'histoire en général ainsi que les personnages.C'était très émouvant et très prenant.Cependant je pense que l'auteur aurait pu s'abstenir de faire une dizaine de pages sur les égouts de Paris, même si c'était fort instructif.Vous l'aurez compris, une histoire poignante, et humainement triste, je vous conseille de vous y plonger, de savourer les messages qui y sont implantés.

Avant de terminer voici le passage qui m'a le plus fait mal:Deux enfants livrés à eux-mêmes, décident d'attendre dans un jardin public que la révolution cesse. Normalement ils n'ont pas le droit d'y entrer, car ils sont pauvres et misérables et que celui-ci est réservé aux bourgeois.Un père et son fils arrivent. l'enfant n'a plus faim et ne désire pas finir son morceau de brioche. le père lui dit: Alors donne la aux cygnes, car nous devons toujours bien considérer les animaux.Alors qu'à côté d'eux, deux enfants se meurent de faim.L'enfant bourgeois jette la brioche dans l'eau et s'en va. Mais les deux misérables la ramassent, trempée d'eau il la mange tout de même.Cette scène m'a vraiment brisé le coeur.

Récit magnifique, récit tragique.

Je vous souhaite une agréable journée et un excellent weekend
Lien : https://www.facebook.com/Dan..
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