AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Laureneb


Un recueil en clair-obscur, tout en contrastes. D'un côté, les rayons de l'inspiration poétique, la beauté de la Création, la présence divine, mais aussi les souvenirs des premiers amours et des joies de l'enfance. de l'autre, les ombres d'un enfant mort - une image obsédante, qui revient dans plusieurs poèmes ; Hugo parle d'une deuil d'une mère, mais c'est de lui qu'il parle. le temps a passé, et a transformé les lieux si aimés, comme dans le très beau poème qui fait le centre du recueil par sa place et en mêlant lumière et ombre, "La tristesse d'Olympio" : les lieux de l'amour ont été profané, par des destructions humaines, par le temps aussi qui abat les arbres ou fait pousser les plantes, comme l'amour lui-même qui ne reste que sous forme de souvenirs.
Pas de grandes innovations formelles dans ce recueil, les vers restent assez classiquement presque des alexandrins - sauf dans les poèmes pour guitare qui sont de jolies chansons mélodieuses, mais sur le fond, Hugo montre également sa grande conscience écologiste dirait-on aujourd'hui, sa sensibilité pour la nature en tout cas, toute la nature même, des grands bois aux océans, des araignées aux roses. J'aime aussi beaucoup le poème sur son enfance entre ses trois êtres qui veillent sur lui, "un prêtre, sa mère, un jardin".
Commenter  J’apprécie          70



Ont apprécié cette critique (5)voir plus




{* *}