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Critique de sandrine68


j'ai déjà lu plusieurs romans sur la thématique des camps et je suis mitigée sur celui-ci. Si, dans la première partie, on entre dans cette enquête que le narrateur, double de l'écrivain, mène, la seconde me semble longue, sans mener à grand chose de nouveau et un peu ratée dramatiquement parlant. le titre me faisait attendre une réflexion de plus grande ampleur sur cette violence directe ou insidieuse à l'époque nazie et comment elle peut impacter les générations suivantes.
Lors d'un voyage scolaire au camp de Buchenwald, le narrateur remarque sur une photographie un homme qui est le vrai portrait de son père. le dit père a toujours été très différent physiquement du reste de la famille et s'est toujours tenu en retrait. Il reste évasif au début quand son fils lui parle de ce sosie. Mais, en menant son enquête, le professeur-écrivain découvre que l'homme s'appelait David Wagner, qu'il a eu une grande histoire d'amour adultère avec Virginie Fabre. Il est donc son grand-père génétique. Il a été envoyé à Buchenwald car il était juif et y a été tué par un médecin portant le même nom de famille que lui qui s'est servi de lui comme cobaye. le narrateur entre ainsi dans l'histoire de sa famille, sur ses non dits, ses lâchetés... Son grand-père en fin de vie va se confier à lui dans la 2e partie et son père sera plus sincère. Il restera des parts d'ombre dans son histoire , se serait-ce que son histoire d'amour avec une Allemande descendante d'un grand-père nazi.
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