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Critique de 974JerLab34


Un chien à ma table est une leçon de vie garantie 100% humanisme. le livre d'une vioque qui pose sur le monde le regard émerveillé d'une gamine de 80 piges, un émerveillement lucide parce que les signes du danger climatique sont là. Les interrogations sur la survie des espèces ou sur la capacité des générations futures à appréhender les défis écologiques traversent l'ouvrage. Mais, bordel que la montagne est belle chez Hunziger ! Tellement que l'on arriverait presqu'à la fredonner, manière de se rappeler que, du temps de Ferrat déjà, les enjeux écologiques inquiétaient.
Un livre d'une vioque, donc, mais plus proche des Vieux Fourneaux que de Carmen Cru. Une vioque qui écrit un roman d'amour. Amour pour son chien, amour pour son éternel fiancé, amour pour la nature. Une vioque que l'on inviterait bien sur le Larzac voisin afin de marcher en silence dans ce faux désert kartique et parler avec elle du pastis des Homs, des cardabelles, des loups, des vautours, des slogans d'hier « Faites labour, pas la guerre », et surtout à qui, on oserait parler, en toute camaraderie, du chagrin d'avoir dû faire euthanasier Cayenne, un Royal Bourbon qui accompagna tant de nos errances.
Un Chien à ma table est aussi le livre d'une militante à qui sont pardonnées toutes les références qui émaillent l'ouvrage. Habituellement, l'étalage de tant de connaissances culturelles me font basculer dans le rejet façon vieux schnock (j'aime bien ce terme qui démarre si lentement, lèvres en avant puis langue qui claque comme une torgnole sur une joue de petit con) mais là, j'ai accueilli ces indications comme la volonté louable d'enseignement. On ne se refait pas Claudie, prof un jour, prof toujours !
Enfin, les passages les plus beaux sont sans doute ceux où l'auteur décrit les transformations physiologiques qui accompagnent le temps qui passe. Peut-être qu'ils ne résonnent pas pour tous de la même manière et que j'aurais sans nul doute conclu différemment si la séance de bûcheronnage d'hier ne pesait pas sur mes lombaires de jeune… vioque.
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