J'ai ouvert ce nouveau roman de
Nancy Huston avec enthousiasme, suite au passage de l'auteure dans l'émission de la Grande Librairie. J'ai eu envie de lire cette histoire d'un jeune homme en décalage avec la "norme humaine" car trop grand par l'esprit et trop petit par la taille, qui se retrouve emprisonné pour avoir lu de la poésie russe à des malades au corps ravagé par les émanations toxiques qu'ils inhalent seize heurs par jour.
Il m'a fallu arriver à la moitié du roman pour comprendre vraiment où
Nancy Huston voulait mener le lecteur.
Dans la globalité de la lecture de ce récit, je peux dire que je suis déçue. Autant j'ai aimé lire les passages concernant l'histoire d'amour entre Beatrix et Ross, les parents de
Vian, ainsi que ceux narrant les récits de vie des personnages annexes que croisent le jeune homme, autant les pages dans lesquelles s'expriment
Vian, sans ponctuation et avec des espaces incongrus entre les mots (j'étais pourtant avertie car
Nancy Huston en avait parlé durant l'émission) m'ont fortement déplu.
L'univers inventé par
Nancy Huston dans "
Le club des miracles relatifs" est, de plus, plutôt complexe, et il vaut mieux prendre quelques notes pour s'y retrouver!
Un roman qui ne fera pas date dans ma mémoire!
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