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sur 143 notes
Il court, il court,
Après la sphère,
Il court, il court, le mâle
Après la vessie de caoutchouc,
Et pendant ce temps,
Effacés, remisés, les problèmes de la planète, des hommes et des femmes, les problèmes humanitaires, environnementaux et autres,
Tout est oublié au nom du sacro-saint ballon,
Tout est sacrifié au nom du sacro-saint Papier Euro ou Papier Vert…

D'ailleurs, en cas de conflit, comme c'est le cas actuellement, ce sont les personnes qui ne sont pas contentes qui sont mis au ban de la société, traitées de terroristes, alors qu'elles se battent pour leurs idées. Et tout cela au nom du sacro-saint fric… D'ailleurs, il n'y a plus que cela qui compte, fric, fric et encore fric. Même les inondations, c'est la faute des météorologues et des villes qui n'ont pas prévus ces événements et qui sont donc responsables de ce que cela va coûter. Négligé, le ressenti des personnes ayant subi les inondations.

D'accord, on ne parle pas ballon dans le livre de Nancy Huston, ni d'inondation, mais je trouve qu'il y une très forte connotation entre ce que nous vivons actuellement et son roman.

Là, ce n'est pas le ballon, mais le sacro-saint pétrole et les gaz de schiste avec tout ce que cela entraîne. Les vies ravagées, les laissés-pour-compte, les miséreux. La Pangée souffre et les hommes continuent à la sacrifier, à la scarifier, à l'étrangler, à l'asphyxier, à la torturer, à l'empoisonner, à tuer, à tuer les gens, leur humanité et les animaux. (Attention, je ne suis pas contre manger un bon steak), mais je ne supporte pas que l'on fasse souffrir les animaux.

Certains profitent de cet état, très peu, la majorité en crève.

Nous ne savons pas à quelle époque se situe l'action du roman, les villes citées sont imaginaires, mais Nancy Huston, à travers cette histoire, fait un tour d'horizon de ce qu'il y a de pire dans notre société, par petites touches, à travers Varian, enfant différent des autres, qui ne trouve pas sa place, entravée par l'amour de sa mère et par sa différence et ses idées noires.

Elle parle également de la différence, du mal-être, de ce que doit subir la majorité décidé par une minorité, même si c'est à leur détriment. Elle nous décrit le monde que nous sommes en train de bâtir pour les futures générations. Elle nous met en garde.

J'ai dévoré ce roman. Il m'a bouleversé. Je l'ai lu jusqu'au bout de la nuit. Une fois plongé dedans, je vous défie de relever la tête avant de l'avoir terminé.

A vous de voir.
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La quarantaine bien tassée, Beatrix et Ross ont fait une croix sur leur désir d'enfant. Et pourtant, Varian survient au milieu du couple sans prévenir. Si Beatrix s'émerveille du garçon sensible et intelligent qu'elle a mis au monde, la réaction du père est plus contrastée : l'enfant déteste les fêtes qui rythmaient leur vie au point d'en faire des crises d'angoisse, il devient végétarien dans une famille de pêcheurs de père en fils, … Trop brillant, trop délicat, Varian sera le souffre-douleur de tous les groupes sociaux qu'il fréquente.

Devenu adulte, Varian part à la recherche de son père, parti dans une exploitation de sables bitumeux au Canada pour payer les études de son fils, mais qui ne donne plus de nouvelles depuis longtemps. Il y a trouve une société brutale et destructrice : la compagnie ravage l'environnement, broie les hommes qui travaillent pour elle, et ces mêmes hommes se vengent sur les rares femmes présentes dans leur entourage.

Les récits d'hommes brisés, les scènes de torture et de viols collectifs ne nous sont pas épargnés dans ce roman d'une noirceur désespérante. La société tout entière est perçue comme un gigantesque système d'engrenage dans lequel chaque pièce en cherche une plus faible qu'elle pour la mutiler et la détruire. Aucun espoir ne semble possible, et même ce mystérieux club des miracles relatifs paraît bien vain. Les récits où Varian s'exprime sont écrits sans ponctuation, avec une grammaire et une syntaxe chaotique, ce qui renforce le sentiment de confusion, un peu comme dans un cauchemar, où des images horribles arrivent dans notre esprit sans qu'on parvienne à en tirer un ensemble cohérent.

Ce livre est un véritable uppercut, qui m'a atteint d'autant plus fort que je ne me méfiais pas particulièrement (« miracle » dans un titre, ça donne une impression positive, même si les-dits miracles sont relatifs). Je n'ai pas pu le lâcher une fois commencé, mais j'étais tout de même un peu soulagé quand j'ai pu le refermer..
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L'exploitation pétrolière des sables bitumeux d'Alberta au Canada, voilà un des éléments essentiels de cette histoire.
Exploitation de la planète et des hommes soumis aux toxicités de leur travail.
Une société où l'individu n'a plus de place identitaire.
On nage entre science-fiction et réalité qui finissent par se confondre.
Et dans ce décor anxiogène, il y a Varian.
Varian, né de parents âgés, qui grandit en se sentant différent des autres, qui est adulé par sa mère, qui a des capacités intellectuelles hors norme, mais qui demeure asocial.
Certainement est-il autiste asperger.
Varian qui, adulte, se retrouve dans un tribunal où l'on ne sait pas trop ce qui lui est reproché.
Activités écologiques, certes, mais est-ce tout ?
Qu'est-il arrivé à ces femmes à qui certains chapitres sont consacrés ?
C'est un texte d'une grande complexité, d'une grande noirceur, mais aussi d'une grande intelligence, comme sait les écrire Nancy Houston.
Elle ne choisit jamais la simplicité ni la mièvrerie, et c'est ce qui fait la force de ses écrits.
Celui-ci étant particulièrement sombre heureusement que les passages sur la vie de Varian avec ses parents, Ross et Béatrix, sont là pour apporter une part de légèreté, de lumière, de positivisme.
Parce que tout ce qui concerne la vie à Luniville est d'un pessimisme, d'une noirceur, d'un réalisme difficilement soutenables.
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J'ai ouvert ce nouveau roman de Nancy Huston avec enthousiasme, suite au passage de l'auteure dans l'émission de la Grande Librairie. J'ai eu envie de lire cette histoire d'un jeune homme en décalage avec la "norme humaine" car trop grand par l'esprit et trop petit par la taille, qui se retrouve emprisonné pour avoir lu de la poésie russe à des malades au corps ravagé par les émanations toxiques qu'ils inhalent seize heurs par jour.
Il m'a fallu arriver à la moitié du roman pour comprendre vraiment où Nancy Huston voulait mener le lecteur.
Dans la globalité de la lecture de ce récit, je peux dire que je suis déçue. Autant j'ai aimé lire les passages concernant l'histoire d'amour entre Beatrix et Ross, les parents de Vian, ainsi que ceux narrant les récits de vie des personnages annexes que croisent le jeune homme, autant les pages dans lesquelles s'expriment Vian, sans ponctuation et avec des espaces incongrus entre les mots (j'étais pourtant avertie car Nancy Huston en avait parlé durant l'émission) m'ont fortement déplu.

L'univers inventé par Nancy Huston dans "Le club des miracles relatifs" est, de plus, plutôt complexe, et il vaut mieux prendre quelques notes pour s'y retrouver!

Un roman qui ne fera pas date dans ma mémoire!
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Voilà un roman qui ne peut pas laisser le lecteur indifférent. On aime, on adhère totalement ou pas du tout.

Roman d'anticipation ou roman dénonçant les dérives actuelles ? Un peu des deux sûrement. le résultat est hallucinant. Original, violent, stupéfiant. Il nous emporte ou il nous noie.

J'ai été emportée, littéralement, par la langue d'abord, par les mots, par les halètements de Varian, le personnage principal, par la beauté de certaines phrases, par la cruauté de certaines autres, j'ai été emportée dans une grande vague glacée.

L'histoire ? Les histoires, plutôt… Varian est un enfant pour le moins singulier, peu viril, à la voix haut perchée, d'une intelligence extrême, vulnérable mais monstrueux de froideur.

Ce roman exploite plusieurs thèmes : l'écologie (avec les descriptions d'une terre déchiquetée par les hommes pour en extraire les ressources énergétiques), la violence inhérente à ce travail (viol des femmes, alcool, prostitution), l'humiliation et la torture dans certaines prisons…

L'autre grand intérêt de ce roman réside dans ses multiples interprétations. C'est un roman qui suscite des débats. Chaque lecteur n'a pas forcément la même lecture de ce livre. Et ça, c'est passionnant. L'auteur suggère tellement qu'elle n'apporte aucune certitude. Varian a été arrêté parce qu'on le soupçonne d'être un militant écologiste en lien avec des réseaux islamistes mais à travers les chapitres «couleurs de l'arc-en-ciel », on soupçonne, on peut penser que ses crimes sont ailleurs… Et ces chapitres-là sont fort intéressants, ils décrivent dans un style fluide et captivant la vie des femmes arrivées dans cette région pour une raison ou pour une autre.

Ce roman est un cauchemar vivant, et ce qui est le plus inquiétant c'est qu'on sent, on sait que notre société du profit génère toute cette violence, qu'elle est là, déjà là…

C'est un livre qu'on ressent avec son corps, avec ses sens, c'est d'une grande puissance évocatrice.


Lien : https://krolfranca.wordpress..
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Varian est un garçon secret, tourmenté, torturé, tout en étant d'une intelligence brillance. Nous suivons son histoire depuis sa naissance jusqu'à son emprisonnement comme activiste dans un groupe qu'il a rejoint en partant à la recherche de son père disparu. Ambiance oppressante d'un roman d'anticipation, structure complexe, forme particulière, aspect « cérébral », je n'ai pas du tout accroché. Mais à coup sûr, pour les mêmes raisons, d'autres que moi trouveront ce texte génial.

Nancy Huston fait partie de mes chouchous. Presque tous les livres que j'ai lus de cet auteur m'ont plu et parfois même marqués. Presque tous. Mais pas celui-ci.

J'ai terminé sa lecture avec l'impression que Nancy Huston avait outrepassé son talent, comme si elle s'était focalisée sur un défi de réaliser une prouesse technique, laissant au second plan le plaisir de lecture (comme un pâtissier qui se focaliserait tant sur la beauté d'un gâteau qu'il en laisserait le goût au second plan).

Je me suis dans le passé intéressé à la Qualité et j'en ai retenu que la vraie Qualité est sans artifices et sans excès; on ne doit pas la remarquer. de ce point de vue, voici comment j'imagine un livre idéal (je parle d'une fiction ou d'un essai, pas d'un dictionnaire ou autre manuel technique). Avant tout, la lecture d'un livre idéal est un plaisir. L'écriture est fluide, le texte se lit linéairement, de la première à la dernière page. Il peut y avoir des flashbacks ou plusieurs récits en alternance, mais ces ruptures de rythmes sont naturelles, sans que le lecteur ne fronce les sourcils ni qu'il perde le fil. À la fin de la lecture, le plaisir perdure: on prend quelques minutes à sortir de l'univers du livre et à revenir à la réalité, ou bien on réalise l'habileté de l'auteur à construire son récit, on bien on réfléchit à des questions que le livre a suscitées. le livre idéal peut également se dévoiler petit-à-petit. Chaque nouvelle lecture peut faire apparaître l'un ou l'autre aspect qui aurait échappé à la lecture précédente. Mais néanmoins, chaque lecture est un plaisir.

« Le club des miracles relatifs » est structuré en sept parties et chaque partie en quatre chapitres. le premier de ces chapitres raconte l'arrestation, l'emprisonnement et l'interrogatoire de Varian, le deuxième décrit sa jeunesse, le troisième parle de femmes qu'il a rencontrées et le quatrième est relate ses relations avec des activistes et son procès. J'ai trouvé cette structure inutilement compliquée, difficile à suivre; je n'ai pas compris ce qu'elle apportait.

De plus, pour faire ressentir l'intelligence particulière de Varian, l'auteur a choisi de rendre ses dialogues ou ses pensées en composant son texte sans ponctuation, ou plus précisément en introduisant des espaces plus ou moins longs pour remplacer la ponctuation ou pour hacher le texte. C'est original et au début, j'ai trouvé ce procédé intéressant, même si les « hachures » coupaient le texte d'une manière que je trouvais artificielle et dérangeante. Après avoir subi ce procédé pendant des dizaines et des dizaines de pages, j'en suis sorti épuisé !

Enfin, le fait que ce récit ait une allure de roman d'anticipation contribue à donner à Varian l'aspect d'un être spécial, hors du monde, un peu androgyne. C'est un choix. Mais là aussi, je doute de son efficacité. J'ai trouvé qu'il déshumanisait le personnage, ce que Nancy Huston n'a peut-être pas voulu faire, finalement. Plusieurs fils s'entremêlent: la personnalité particulière de Varian, sa recherche de son père, sa relation avec des activistes. Chaque fil est intéressant, mais entremêlés, ils deviennent une pelote confuse.

Au moment où j'écris ce billet, je viens de terminer un roman d'Alessandro Baricco (j'en parlerai ici bientôt) et je serais curieux de voir comment il aurait, lui, écrit « Le club des miracles relatifs »…

Bref. Je continue à garder Nancy Huston parce qu'elle m'a donné à lire plusieurs textes qui se rapprochaient davantage de ma conception du livre idéal. Et je suis sûr qu'il s'en trouvera parmi vous certains pour m'expliquer ce que j'ai raté dans ce livre-ci !
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J'avais noté cette ouvrage suite au passage de l'auteur dans l'émission la Grande Librairie, ce n'est pas mon genre de lecture mais l'auteur a suscité l'envie de découvrir son personnage principal Varian.

Et la quelle déception un récit décousu de bout en bout, je ne vois ni les tenants ni les aboutissants, des mots inventés, des noms de dinosaures qui viennent se mettre dans le récit sans raison.

Alors comme d'autre j'ai compris une partie du récit ou Varian grandit avec ses parents, mais alors les autres chapitres intercalés ne servent à rien à la lecture.

Heureusement que ce livre ne dure que 294 car je n'en aurais pas supporté une de plus et que dire de ce format de livre qui est une horreur à lire également.

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On entre directement dans l'esprit de Varian, le personnage principal de ce très beau texte, ce qui donne un début de lecture un peu difficile et qui en découragera plus d'un. Dommage, parce que le texte s'éclaire progressivement et qu'on entre dans une histoire complètement bouleversante qui nous raconte un monde, non pas de science fiction, mais tellement proche du nôtre qu'on sort de ce livre (que j'ai lu d'une traite), complètement bouleversé.
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Je crois que ce que j'admire le plus, chez Nancy Huston, c'est sa capacité à se renouveler, à expérimenter -souvent avec succès- des genres divers.

Elle nous surprend ainsi, une fois encore, avec son dernier titre, roman atypique où s'entremêlent lieux imaginaires et références géographiques bien réelles, où les personnages évoluent dans un monde qui, s'il ressemble au nôtre au point de susciter un certain malaise, se présente en même temps comme le cauchemar résultant de tous nos excès.

Varian est un être différent.
Originaire de l'île Grise, il est le fils tardif de Ross et Beatrix McLeod. le couple vit dans une plénitude affective et morale que rien ne semble pouvoir troubler. Ce sont des gens simples, qui vivent de la pêche, comme la plupart des familles du village.
Manifestant dès son plus jeune âge une intelligence et une sensibilité hors normes, ne supportant ni le bruit ni la violence, Varian affirme en grandissant sa particularité. Sa frêle constitution, sa voix cristalline, sa soif irrépressible de savoir, font de lui un être à part, exclus. Il entretient avec son corps un rapport complexe, à la fois hanté par l'idée d'une pureté inatteignable, et obsédé par des pulsions sadiques qu'il assouvit par de fréquentes et compulsives séances de masturbation.
Si Ross est déçu par ce garçon si peu viril et asocial, qui ne mange ni viande ni poisson, Beatrix entretient avec son fils unique une connivence troublante.
Varian est adolescent lorsque la dégradation des ressources marines de l'île Grise pousse Ross à partir, comme tant d'autres avant lui, pour Luniville, où le gigantesque site d'extraction d'ambroisie de Terrebrute embauche à tour de bras une main d'oeuvre qu'elle exploite et empoisonne à petit feu. Beatrix et son fils restant sans nouvelles, le jeune homme rejoint à son tour la ville, univers étincelant aux formes lisses et tranchantes, où règne un froid intense et permanent, univers essentiellement masculin, dont la dureté et le désespoir, cumulés à la douleur de l'exil, imprègnent de violence les rapports entre les êtres.

"Le Club des Miracles Relatifs" est comme une alternance de tableaux, qui nous plongent en divers lieux et diverses époques, au coeur d'un bouillonnement déroutant, d'un puzzle où chaque élément prend peu à peu sa place.

Au récit de l'enfance et de la jeunesse de Varian, succèdent...
... tantôt un auto plaidoyer vibrant, saccadé, brutal et maladroit, dans lequel le héros, s'adressant à un jury imaginaire, crie sa détresse, tente de faire comprendre son incapacité à s'adapter à ce monde déshumanisé, où le profit et l'ultra consommation sont devenus les dogmes au service desquels hommes et nature sont exploités à outrance, jusqu'à la destruction...
.... tantôt les scènes d'un présent cauchemardesque : Varian est emprisonné et torturé des jours durant, jusqu'au délitement de sa conscience, par les représentants des autorités de Luniville, qui le soupçonne d'appartenir à une organisation terroriste...
... tantôt des bribes de destins de femmes, que l'on quitte aussi brutalement que l'on a fait leur connaissance, souvent victimes elles aussi de cette folie qui semble s'être emparée des hommes, qui les violent et les brutalisent, les abandonnent...

Le récit est contemporain, mais se nourrit des craintes de Nancy Huston quant au possible futur que laisse entrevoir nos dérives, qui imagine ce que pourrait être notre société après le franchissement du point de basculement vers une annihilation du respect de l'humain comme de l'environnement, vers un mépris de la vie en général, au profit d'une course irréversible et effrénée servant les seuls intérêts d'une poignée de privilégiés.

L'écriture foisonnante, la langue souple et inventive de l'auteur, qui alterne les styles, passant d'une élégance poétique à la frénésie d'un langage fortement évocateur, font de ce roman un moment de lecture intense et troublant.

Et je vous laisse la surprise de découvrir ce que représente ce mystérieux Club des Miracles Relatifs...
Lien : https://bookin-ingannmic.blo..
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C'est la première fois que je referme un livre de Nancy Huston en me demandant ce que j'ai vraiment compris à l'histoire.
Et puis, je l'avoue, je suis allée voir ce qu'en pensent les autres lecteurs...
Finalement ce livre nous emporte ailleurs:
parce que les personnages ont des prénoms étranges
parce que les pays où ils vivent ne figurent pas dans nos atlas
parce que l'écriture de Nancy Houston est très déstabilisante, avec ses espaces outrés, ses phrases décousues...
OUI mais, le lecteur y retrouvera les préoccupations écologiques, humanitaires, sociologiques de notre époque, avec des problématiques à peine romancées: la torture, la pollution pétrolière, la difficulté d'adaptation des êtres sur doués, trop lucides...La liste est longue!
Est-ce vraiment une fiction? J'en doute!
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