AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Fab72


« le crâne infernal » (« The Skull » 1982) est le numéro 46 de la collection Gore et le quatrième roman de Shaun Hutson publié dans cette collection.

Nous faisons la connaissance de Nick Regan, ingénieur dans le bâtiment et sa femme Chrissie, archéologue au musée de Lockston, petite ville d'Angleterre. Depuis neuf jours la pluie n'arrête pas de tomber et Lockston se trouve isolée de tout.

Lors d'une sortie scolaire, Chrissie découvre une fiole datant du milieu du dix-septième siècle. Elle confie sa trouvaille, pour examen, au professeur Peterson, son patron. La fiole contient du sang et du sperme. En l'ouvrant, le professeur Peterson aperçoit une tête. La fiole date de l'époque où les alchimistes s'intéresseraient au moyen de créer la vie artificiellement…

De son côté, Nick travaille sur le chantier de construction d'un hôtel de grand luxe à proximité de Lockston. Mais le chantier n'avance pas du fait des intempéries. le site est recouvert de boue. Une pelleteuse tombe dans une faille d'une dizaine de mètres de profondeur. Les ouvriers découvrent plusieurs galeries. En les explorant, Nick remonte un crâne inhumain (orbites démesurés, quatre canines) qu'il confie à sa femme pour le musée. Après avoir été « mordu » par le crâne, Swan, l'assistant du professeur Peterson, est hospitalisé. le crâne, d'ailleurs, se régénère, sa chair se reconstitue…

Les scènes gore n'apparaissent que vers la moitié du roman, après la « transformation » de Swan et la régénération totale du crâne. Crâne devenu un monstre de plus de deux mètres de hauteur qui dévore tout sur son passage. Là, on retrouve l'esprit de la collection avec des descriptions atroces (massacre de l'infirmière qui veillait Swan, du Professeur Peterson etc.).

Malgré des personnages attachants, tout est assez prévisible, avec une fin trop rapide (problème de traduction ?). Cependant, cela reste un bon Gore.
Commenter  J’apprécie          00







{* *}