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Critique de Bafie
Un projet ambitieux : retracer l'histoire de l'univers en convoquant les écrits de Virgile, Diogène, Ovide, Sophocle, Pindare, Lucrèce et tant d'autres qui ont essayé, à l'antiquité gréco-latine de comprendre et d'éclairer le monde.
Retrouver des extraits de textes étudiés au Collège est un plaisir. La sonorité et la métrique du latin me ravissent encore, celles du grec m'enchantent moins parce que je n'en ai abordé l'étude que durant deux courtes années. Dédions donc et ouvrage aux étudiants de langues et lettres anciennes dont la familiarité avec ces extraits enrichiront la lecture.
En parallèle, je dois avouer que, dans les trois premiers chapitres, je me suis souvent lassée des illustrations ; me serai-je embêtée si j'avais vécu les origines ? Mon imagination me les livre pourtant riches de fureur, de bruits et de couleurs et, c'est sans doute là qu'a péché l'auteur : le magma a besoin de couleurs, la genèse nécessite des étincelles, de la lumière et, le noir et blanc peine à transmettre ces impressions.
Seules les planches du chapitre V, Zoogonie, m'ont réellement captivée. Non, je me reprends, quelques planches plus avant dans l'ouvrage avaient suscité mon intérêt.
Bravo donc à l'artiste pour l'idée, son développement, son illustration, sa mise en page ; bravo à l'érudit pour la collecte des textes et leur mise en contexte. Un bémol cependant pour la mise en images qui a quelque parfum de mono(chromie) tonie.
Retrouver des extraits de textes étudiés au Collège est un plaisir. La sonorité et la métrique du latin me ravissent encore, celles du grec m'enchantent moins parce que je n'en ai abordé l'étude que durant deux courtes années. Dédions donc et ouvrage aux étudiants de langues et lettres anciennes dont la familiarité avec ces extraits enrichiront la lecture.
En parallèle, je dois avouer que, dans les trois premiers chapitres, je me suis souvent lassée des illustrations ; me serai-je embêtée si j'avais vécu les origines ? Mon imagination me les livre pourtant riches de fureur, de bruits et de couleurs et, c'est sans doute là qu'a péché l'auteur : le magma a besoin de couleurs, la genèse nécessite des étincelles, de la lumière et, le noir et blanc peine à transmettre ces impressions.
Seules les planches du chapitre V, Zoogonie, m'ont réellement captivée. Non, je me reprends, quelques planches plus avant dans l'ouvrage avaient suscité mon intérêt.
Bravo donc à l'artiste pour l'idée, son développement, son illustration, sa mise en page ; bravo à l'érudit pour la collecte des textes et leur mise en contexte. Un bémol cependant pour la mise en images qui a quelque parfum de mono(chromie) tonie.
