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Critique de RAPHIKI


Lorsque j'ai appris que j'avais été sélectionnée pour cette masse critique privilégiée, j'ai eu de la peine à dissimuler mon excitation. La nouvelle est un exercice ardu qui m'a toujours laissée admirative, raison pour laquelle je tiens à remercier l'équipe Babelio et les éditions Albin Michel pour cet envoi.


Je ne ferai pas durer le suspense plus longtemps, et je pense qu'au regard de ma note vous aurez vite compris que mon engouement ne s'est pas confirmé lors de la lecture et ce dès le début. le recueil se compose de huit nouvelles d'une quarantaine de pages chacune, ce qui est assez conséquent, et semble avoir pour ambition de confronter science et sentiment amoureux, plus précisément, les liens intrinsèques qu'ils peuvent entretenir. Si la problématique de l'ouvrage n'est pas vraiment révolutionnaire, son traitement pouvait toutefois nous réserver de bonnes surprises, d'autant plus qu'il se trouve supporté par une écriture de belle qualité. Mais rien n'y a fait la mayonnaise n'a pas pris.

Le propre de la nouvelle est souvent de nous laisser interdits; en l'espèce, il s'agirait plutôt de nous abandonner sur des conclusions qui n'en sont pas vraiment, des "chutes" prévisibles et un peu stériles. Les personnages ne sont pas très vaillants et même souvent un peu misérables, on a l'impression que l'auteur lui-même ne les considère que modérément. L'atmosphère générale dans laquelle ils évoluent m'a mis mal à l'aise à plusieurs reprises, parfois sinistre et déprimante - à l'image de ma critique pour le coup.


J'ai également noté un manque de cohérence entre les différentes histoires mais peut-être le sens profond que l'auteur y a glissé m'a totalement échappé. Pour conclure, il n'y a pas vraiment de découverte, l'idée de départ a été mal exploitée à mon sens, l'approche et les références scientifiques manquent souvent de crédibilité et participent à cette impression de grand fourre-tout pendant que le lecteur part à la dérive à chaque page tournée.


Je ne vais pas m'éterniser et regrette de ne pas être parvenue à entrer dans l'univers de Karl Iagnemma.
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