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Critique de Bazart



Fernando, petit dealer mexicain à Austin Texas, assiste à la décapitation au couteau à pain de son ami et associé Nestor Torrès. Une bande de tatoués ( vraiment très tatoués) , fraîchement arrivée, a décidé de prendre le contrôle du marché de la drogue du centre ville.
Un marché très juteux sur lequel règne Guillermo le big boss du petit mexicain. Scène inaugurale qui fiche une sacrée pétoche à Fernando et au lecteur aussi.
Première marche dans l'escalade de la violence, Guillermo contacte le Russe pour nettoyer la ville de ces jeune arrogants écervelés.

Après enquête, le Russe, le pire des tueurs à gages, refuse le chantier. Et si le Russe refuse un chantier c' est qu' il y a vraiment du danger.
Le temps est compté, les morts violentes s' accumulent autour du jeune homme. Cours, cours petit Fernando, la Santa Muerte ne va pas te protéger très longtemps de Ogun le guerrier destructeur de la mythologie Yoguba.

Des chapitres courts, des scènes découpées en tranches bien saignantes, des phrases uppercut au vocabulaire sec nous sommes dans la représentation littéraire d' un film de gangs qui laisse le goût métallique du sang dans la bouche du lecteur et dans son esprit un sentiment étrange d' attraction et de répulsion.
Un court polar trempé dans l'eau bénite et les fluides corporels, vif, efficace et distrayant.

Et ce polar bien écrit et très bien traduit par Pierre SZCZECINER, a le mérite aussi de nous instruire sur la mythologie Yoruba, religion d' origine africaine arrivé en Amérique avec l'esclavage et qui, mélangée avec la religion chrétienne, est apparemment très frequente chez les trafiquants de drogue...

Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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