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Critique de isabelleisapure


J'écris ce commentaire alors que je n'en suis qu'à la moitié du livre, sans être sûre d'en venir à bout.
L'histoire commence avec trois disparitions de petites filles qui ont toutes un point commun : l'aire d'autoroute où chaque parent a vu sa progéniture se volatiliser. Pierre est l'un de ces parents meurtris ; depuis l'enlèvement de sa petite fille, il a élu domicile sur cette aire d'autoroute. Son quotidien : le siège de sa voiture en guise de lit, les toilettes publiques comme douche et, comme moteur à ses journées, un désir de vengeance obsessionnel. de l'autre côté, il y a le cuisinier de la cafeteria de l'aire d'autoroute. Employé modèle, si ce n'est son incontrôlable envie de s'attaquer aux enfants.
Nous suivons également quelques personnages annexes avec leurs fantasmes et leurs névroses.
Tout me gêne dans ce roman.
L'écriture tout d'abord, sèche, saccadée, qui ne laisse aucune place au chagrin des parents victimes de la pire tragédie, l'enlèvement de leur fillette.
Les scènes de sexes ensuite. Je ne voudrais pas jouer les vierges effarouchées, mais, là tout y passe, masturbation, fellation, sodomie, rapports tarifés entre des personnages qui ne me semblent pas avoir un grand intérêt dans le déroulement de l'histoire.
Certains critiques ont qualifié cette écriture de poétique :

« Gérard Luciano sort son portable et compose le numéro du Capitaine Martinez. Il se dit qu'il fumera son cigare plus tard. Il commence à se toucher la queue dès qu'il entend la voix du capitaine.
Il parait que beaucoup d'hommes font ça quand ils parlent en privé au téléphone.
Un geste de nervosité.
Pas de désir.
Toucher la petite saucisse, ça détend.»

Mais où est la poésie ?
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