Au départ, nous entrons dans un polar quelconque, le narrateur est coincé en détention provisoire, accusé de meurtre.
Nous apprenons à le connaître, nous sommes dans sa tête, nous compatissons totalement avec lui.
Nous passons du présent, dans sa cellule ou dans la salle d'interrogation, au passé, régulièrement, pour comprendre.
Betty...
Betty ! Une mante religieuse, une veuve noire, une personne que nous n'aimerions pas avoir comme amie.
Le narrateur se fait prendre dans sa toile, en totale confiance, malheureusement.
Une énorme claque lorsque nous arrivons à la moitié du livre et que d'un coup, nous apprenons que le narrateur n'est autre qu'une femme, lesbienne, alors que jusqu'ici, nous pensions clairement à un homme.
Une incroyable subtilité de l'auteur, car durant toute la première partie, aucunes fautes, il a tout fait pour éviter les accords ou les pronoms, c'était d'ailleurs étonnant de ne pas savoir son prénom... Sara... j'en suis restée bouche-bée, et je le reste encore !
J'avais imaginé une fin bien meilleure, et les derniers mots du roman m'ont énervés, comment est-ce possible de penser encore ainsi après tout ça... L'Amour est parfois vraiment cruel, l'Amour rend aveugle, comme on le dit si souvent...
Une histoire affolante, et qui malheureusement doit arrivée bien plus qu'on ne le croit... la belle justice...
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