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Critique de Renod


Renod
05 septembre 2018
En cette semaine de rentrée, vous regrettez déjà vos dernières vacances dans le sud de la France. La longue attente à la caisse de la supérette pour acheter des chipos chimiques et du rosé tiède, les enfants colériques aux mains poisseuses de glace fondue, les parkings des plages toujours complets, la bouée, les brassards et le dauphin à gonfler et dégonfler chaque jour, les longues nuits sans sommeil à guetter le va-et-vient des moustiques sur un matelas inconfortable….. Erlendur a une toute autre conception des vacances. A la fin de l'automne, il se rend seul dans les Fjords de l'est, une des zones les moins peuplées d'Islande. Il y fait de longues randonnées, partant du fond d'un fjord, traversant la lande et longeant les montagnes. le soir, il campe dans une ferme laissée à l'abandon. Vive la solitude et les grands espaces et merde au confort ! La famille d'Erlendur est originaire de cette région, ses parents y sont enterrés et des souvenirs douloureux y sont enfouis. Enfant, il s'est retrouvé pris dans une tempête de neige avec son frère. Si Erlendur a été sauvé in extremis, le petit Bergur a disparu et son corps n'a jamais été retrouvé. le drame va marquer durablement la famille. Durant son séjour, le policier va se souvenir d'une autre disparition, celle de Matthildur au cours d'une violente tempête en janvier 1942. Comme pour Bergur, son corps n'a jamais été retrouvé. Erlendur commence à questionner tous les témoins qui ont connu la jeune femme. Ces personnes âgées vont l'aider - parfois par la contrainte - à percer le mystère entourant cette disparition mais vont aussi nous renseigner sur les conditions de vie difficiles des autochtones des fjords de l'est. Cette enquête officieuse va permettre à Erlendur de mener un travail sur son propre traumatisme. S'il est impossible de fuir son passé, il est nécessaire de l'affronter.
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