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Critique de JML38


JML38
28 février 2020
En l'absence du commissaire Erlendur, parti sur les traces de son passé dans les fjords de l'est islandais, c'est Elinborg, l'élément féminin de l'équipe, qui prend les rênes, aidée de son collègue Sigurdur Oli, de qui elle apprécie moyennement les interventions, la relation entre les deux s'avérant un peu tendue.

L'affaire en cours se présente de façon quelque peu étrange, avec la mort d'un certain Rinulfur, égorgé proprement alors qu'il avait dans ses poches la drogue du viol, comme si d'agresseur sexuel il était devenu victime. Elinborg se fie à un odorat qu'elle tient de sa passion pour la cuisine pour avancer dans une enquête qui s'avère plus complexe que prévu.

Cet opus, sans le policier fétiche d'Indridason, m'a donné l'impression d'une certaine platitude, pêchant par manque de rythme et de suspense. L'auteur nous dévoile tout un pan de l'intimité d'Elinborg, habituellement cantonnée au rôle d'adjointe, sans que tout ce que le lecteur apprend sur la policière et sa famille ne présente, à mon humble avis, un intérêt majeur, contribuant plutôt à plomber un peu plus un récit déjà peu enthousiasmant.

Le peu que l'on découvre entre les lignes sur les agressions sexuelles en Islande et leur traitement par la justice de ce pays apporte tout de même la petite touche sociale que l'on attend de la part d'un auteur étranger.
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