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Critique de Fortuna


L'équipe de nuit du commissariat de Reykjavik ne chôme pas : accidents de la route, adolescents en fugue, violences conjugales, bagarres, trafics de drogue ou d'alcool, clochards en détresse...Notre jeune Erlendur y fait ses premiers pas dans la police, déjà soucieux de dépasser les apparences et les préjugés.

Par une longue nuit d'été, Hannibal, clochard dont il avait déjà croisé la route à plusieurs reprises est retrouvé mort, noyé dans une tourbière. L'affaire est classée sans suite, accident en état d'ivresse d'un marginal déjà mort socialement…Mais la destinée de cet homme obsède Erlendur et il va chercher à comprendre, interroger sa soeur, d'anciens voisins de la cave qu'il habitait avant de dormir dans le caisson en ciment d'un pipeline. Et bientôt des doutes vont l'envahir sur les circonstances de sa mort se mêlant à la disparition d'une femme le même jour…

Par ailleurs sa petite amie lui annonce qu'elle est enceinte. Est-il prêt à affronter cette paternité ?

Ce très beau roman nous permet d'assister à la naissance du personnage d'Erlendur, tout en évoquant le sort de ces hommes transparents que sont les clochards – rebaptisés SDF de nos jours - qui ont un jour basculé dans ces existences misérables. Un regard sobre mais sans concession sur la société islandaise des années 70 déjà en pleine mutation. Et si les nuits d'été sont claires à Reykjavik, l'âme humaine n'en reste pas moins fort sombre…
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