Autant j'ai parfois horreur des polars qui prennent du temps à avancer, autant j'adore
Indridason et son rythme lent. C'est surement du au décor : j'imagine cette terre sauvage, aride, pleine de lacs, de monts et un ciel rempli de ces aurores boréales. L'écriture d'
Indridason m'apporte ailleurs, me fait voyager aux confins de cette petite île froide. Dans cet opus que j'ai trouvé un tantinet moins captivant que
La Voix, Erlendur enquête sur des restes trouvés au fond d'un lac qui s'écoule suite à de tremblements de terre. Accompagné de ses deux acolytes, sous fond d'espionnage et de politique communiste, Erlendur trouvera, évidemment, qui est ce mystérieux personnage coulé par un radio émetteur. Bien que l'histoire soit captivante, ce que j'ai encore plus apprécié de ce volume, c'est de voir un peu la carapace de ce policier islandais se fendre un peu... Que ce soit lors de ces rencontres avec une Marion bien mal en point, ou avec sa fille Eva, qui elle aussi sombre de plus en plus, ou son fils, qui fait, si ma mémoire ne me joue pas des tous, une première apparition. Tous autant de moments où l'émotion est à fleur de peau. Et puis, ce cher frère disparu, qui hante les nuits d'Erlandur, qui est très présent.... Bref... j'ai bien dit un tantinet moins bon que
La Voix, moi ??? Parce que plus j'y pense, plus je me dis qu'au final, il était peut-être aussi bon !!! ;)
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