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Critique de cathe


Un squelette est retrouvé dans la partie asséchée d'un lac, on estime qu'il y est depuis environ quarante ans, c'est-à-dire depuis les années soixante. Erlendur et son équipe vont compulser la liste des personnes disparues dans ces années-là. Leurs investigations vont les amener à s'intéresser successivement à une Ford Falcon noire abandonnée à laquelle il manque un enjoliveur, à un vendeur itinérant de tracteurs, et à une femme qui a longtemps attendu un homme…


Parallèlement on suit un groupe d'étudiants islandais partis faire des études en Allemagne de l'Est en 1956, leurs études étant payées par le parti communiste islandais. D'abord enthousiastes à l'idée de pouvoir étudier et voyager, ils sont vite révoltés par ce système qui, sous couvert de faire le bonheur du peuple, instaure un système de surveillance et de délation. Parmi eux, Tomas qui tombe amoureux d'une Hongroise, elle aussi désireuse de sortir son pays du joug communiste mais surveillée par la police secrète.


On sait que les deux histoires vont se rejoindre, et Indridason le fait de manière très habile. Il nous fait entrer de plein pied dans la vie de ces étudiants avec le douloureux contexte de la guerre froide et décrit avec talent aussi bien la vie dans l'Allemagne de l'Est que l'histoire d'amour entre deux jeunes gens.


On sent que cette histoire va très mal se terminer, d'ailleurs on a pendant tout le livre une longueur d'avance sur Erlendur… jusqu'à la chute finale qui n'est pas tout à fait celle qu'on attendait. Pas de happy end en tout cas dans ce polar particulièrement dramatique, servi par un style sobre et sans pathos. Un des meilleurs de la série des « Erlendur ».


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