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Critique de moustafette


Si vous voulez vous laisser surprendre jusqu'au bout, ne lisez pas la 4ème de couv. Ou alors faites comme moi, lisez-la et oubliez-la immédiatement. Puis plongez dans la lecture de ce roman composé exclusivement d'échanges de lettres entre de multiples correspondants.

Apparemment il n'y a aucun lien entre les dix premiers chapîtres qui pourraient se lire chacun comme une nouvelle. En effet, un mini coup de théâtre clôture chaque chapître, et c'est là que se situe la première originalité de ce livre. le procédé se répète jusqu'au onzième chapître qui voit enfin la réunion des nombreux protagonistes dans une situation peu banale. On croit donc en avoir fini, mais non. Jusqu'à la dernière page l'auteur surprendra le lecteur par un nouveau rebondissement.

Il n'est pas aisé de parler de ce livre sans rien en dévoiler. Au cours de la lecture, j'ai cherché à faire des liens entre les personnages des différents chapîtres car certaines situations vous mettent la puce à l'oreille. Mais j'ai vite abandonné car je m'embrouillais dans les patronymes japonais. Donc je me suis laissé porter et entraîner. L'auteur est un filou qui excelle dans l'art de perdre le lecteur dans ce labyrinthe épistolaire.

On en apprend beaucoup sur le Japon, les régions et leurs coutumes, le mode de vie urbain, le monde de l'entreprise, de l'éducation, les relations hommes-femmes. On ne retrouve pas la poésie qui caractérise souvent la littérature japonaise mais le style de certaines lettres pourrait les faire figurer dans un manuel de correspondance.
Bref ce n'est pas un coup de coeur, mais j'applaudis l'originalité du procédé littéraire. Les inconditionnels de la littérature japonaise apprécieront, les réfractaires passeront leur chemin !

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