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Critique de Sachenka


Je m'attendais à plus de la part de ce bouquin, le maître de thé. On y suit pendant plusieurs années le moine Honkakubo qui ne peut comprendre pour son ancien maître (celui du titre) s'est fait hara-kiri. Cette obsession le suit longtemps (il faut dire qu'il continue à lui parler par-delà la mort, ça n'aide pas à tourner la page). C'est l'occasion de revenir sur leur histoire, son apprentissage. Sur la cérémonie du thé! Cet aspect est présent, bien sûr, mais il est constamment occulté par des considérations autres. Cet homme bien réel, ce personnage historique Rikyu était plus qu'un maître de thé, c'était un maître à penser, une figure marquante d'un style aujourd'hui très associé au Japon, le wabi. Je voulais en découvrir plus sur son histoire, sur ce qui l'a influencé, sur l'élaboration d'une cérémonie du thé. Mais je ne me suis retrouvé dans une enquête constamment à la remorque de faits historiques, d'événements politiques, le fameux taiko (premier conseiller, général) Hideyoshi Toyotomi. Je comprends que Honkakubo souhaite découvrir « la clé de l'énigme », la raison pour laquelle Rikyu a obéit et s'est suicidé au lieu de demander un pardon qui lui aurait été accepté. Et la quatrième de couverture était claire à ce sujet. Toutefois, je ne pouvais m'empêcher d'espérer en découvrir plus sur le rituel accompagnant le thé puisque cela constituait une grande partie de la vie des protagonistes et, là-dessus, j'ai été déçu. Peut-être cette histoire n'a aucun secret pour les lecteurs japonais et Yasushi Inoue a jugé inutile d'y revenir.
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