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Critique de BazaR


BazaR
06 décembre 2020
Arf, je me suis encore fait avoir.

Au commencement du tome, le ronchonneur toujours tapi en moi s'est réveillé. « Oui heu, c'est cucu la praline et gnangnan heu, les méchants sont tellement évidents que ça se voit sur leur visage heu, pas subtil pour un sou quoi, et pis c'est quoi ces têtes de caricatures que font les personnages par-ci par là ? ».
Mais au fur et à mesure le ronchonneur se tait et je me laisse séduire.
Par Hatshepsout elle-même d'abord, qui a un sacré tempérament. Elle encaisse bien les humiliations et ses coups de théâtre touchent toujours le centre de cible (ils énervent son pharaon de mari et son prêtre dévoyé). Les dessins la présentent aussi bien en petite gamine vénère qu'en vamp irrésistible.
Son super scribe Senmout, c'est la nuit face au jour d'Hatshepsout. le type reste de marbre quelle que soit la situation, mais sa dévotion pour sa maitresse irradie. Trop proches, ils sont. Leurs ennemis vont se servir de ce lien pour affaiblir la reine.

En fouinant un minimum sur Internat, j'ai pu constater que Chie Inudoh s'est bien documentée. Senmout et son frère apparaissent dans les textes historiques. L'auteure, elle remplit les blancs avec son imagination. de plus, les petites scénettes de fin sont consacrées à des anecdotes sur la vie au temps des pharaons.

Reste le seul point vraiment agaçant : cette façon de dessiner la malignité sur le visage des méchants, genre rictus cruel, qui les identifie immédiatement. Mais il y a de l'espoir : la dame Sothis, maitresse du harem, cache bien sa sournoiserie sous son visage d'ange.

A ne pas filer direct à un gamin quand même : les scènes de torture ou d'orgie sont sans compromission.
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