C'est mon préféré d'Irving, avec "A moi seul bien des personnages". Celui-ci est lié au célébrissime "Le monde selon Garp" car Garp y écrit une histoire se déroulant à Vienne qui évoque furieusement un épisode de cet "Hôtel New Hampshire". On retrouve également dans ce livre quelques-uns des "ingrédients" récurrents dans les livres d'Irving: la lutte, l'ours et Vienne notamment et parmi d'autres, ceux-ci faisant écho à la vie d'Irving lui-même (la pratique de la lutte, les études à Vienne dans les années 60).
On suit ici l'histoire d'une famille peu ordinaire qui créera successivement trois hôtels "New Hampshire", dont un à Vienne dans les années 50-60 (les deux autres aux Etats-Unis). La motivation du père y est mais le sens de la gestion pas nécessairement. Qu'importe toute la famille suivra l'aventure: père, mère et les cinq enfants sauf qu'une série de drames viendront décimer la tribu en cours de route.
Voici pour la trame. Le ton est toujours à l'humour, parfois absurde, parfois penchant davantage vers la comédie (humaine) burlesque. La peinture de Vienne dans les années 50-60 est extrêmement intéressante (cette ville se remettant encore de la seconde guerre mondiale, qui l'avait très durement affectée) et le côté "famille à l'assaut du monde" me rappelle ce fameux optimisme et esprit d'entreprise, parfois naïf et souvent extrêmement rafraîchissant, que j'ai pu rencontrer chez nombre d'amis étasuniens...
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