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Critique de Sachenka


« Mr. Norris change de train » est considéré comme un chef d'oeuvre du 20e siècle et il figure même parmi les 1001 livres qu'il faut avoir lus dans sa vie. Vraiment ? le roman est bien, il m'a réellement plu, mais de là à en faire un chef d'oeuvre, il y a un pas. Et je n'en suis pas convaincu. En gros, l'auteur Christopher Isherwood raconte l'histoire de William Bradshaw, un Anglais qui passera une partie des années 30 à Berlin, pendant une époque particulièrement intéressante. Sans doute que je l'aurais mieux apprécié si je n'avais lu quelque temps avant « Adieu à Berlin », du même auteur, dont l'histoire est assez semblable. Bref, une impression de déjà vu pas très agréable.

Dans le train, en se rendant en Allemagne, Bradshaw rencontre Mr. Norris. Les deux socialisent et découvrent qu'ils s'entendent plutôt bien. Ils promettent de se revoir. Et c'est le début d'une quelconque amitié. Ceci dit, Mr. Norris est un personnage énigmatique, impliqué dans des affaires douteuses, souvent acculé à la ruine, la plupart du temps réussissant à s'en sortir in extremis. Il est assez chanceux. Surtout, Mr. Norris fait vivre à son nouvel ami Bradshaw des expériences nouvelles. En autres, il l'introduit à des cercles communistes et socialistes.

Mais les choses se corsent à Berlin. Dans toute l'Allemagne. C'est la montée du fascisme et du nazisme. Elle sert de fond de toile à ce roman. C'est probablement une des raisons pour lesquelles ce roman est si prisé. L'auteur Christopher Isherwood a vécu lui-même à Berlin dans les années 30, à cette époque où la capitale allemande était une grande métropole d'art, de culture, de tolérance (les homosexuels y étaient bien traités). Ça a dû être terribles pour beaucoup de voir Hitler et ses accolytes tranquillement prendre la place et détruisant toute opposition. Et pour Isherwood lui-même, qui s'y plaisait. Ce roman est un peu autobriographique.
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