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Critique de Alfaric


Côté Pier de la Vita on continue avec les "Piliers de la Terre" à la sauce GRR Martin, et défendu et conseillé par Don Coskarelli (homonyme du réalisateur du très Métal Hurlant film fantasy "Dar l'Invincible" ^^) il doit abandonner la vengeance pour obtenir la justice. Or quand la justice n'est pas un instrument au service des puissants elle a bien du mal à protéger les gens du peuple des puissants…
Côté Sinead la bimbo guerrière est en convalescence chez le peuple mystique des Druidds (habitué des celtiqueries le scénariste arrive à place des shamans bretons même en plein désert ^^), et après un tome 1 très droit de quota de flashbacks consacré à sa vengeance et à son apprentissage de guerrière nous avons un tome 2 très droit de quota de flashbacks consacré à son apprentissage de meurtrière et à sa vengeance.
Bralnann qui est ou n'est le 3e personnage de prophétie n'est là que pour donner la réplique à Sinead et on dirait Luke Skywalker et Maître Yoda avant que n'arrive à Khyrion l'armée de Seth qui ressemble très/trop fortement à Anakim Skywalker dans "La Revanche des Sith"... Une prophétie très marxiste d'ailleurs puisqu'on parle d'une réunification des peuples du monde entier dans la liberté, l'égalité et la fraternité, mais les élites ploutocratiques ne veulent pas d'une abolition des frontières entre les hommes et les femmes qui leur ravirait leurs pouvoirs et les leurs privilèges...

Les dessins de Sébastien Grenier sont magnifiques quand ils ne sont pas à tomber par terre, mais que la narration de Jean-Luc Istin est lourde et compliquée : après 2 tomes de mises place ce n'est que dans les toutes dernières pages que les choses se mettent enfin en place (avec un architecte qui a un projet mais pas d'argent et un aristocrate qui a un projet mais pas d'architecte, et qui en toute logique devrait être réunis par Sinéad), et j'ai eu l'impression d'une juxtaposition d'éléments divergents plutôt que cohérents car pas grand-chose de ce qui a été raconté n'a été nécessaire à l'avancement de l'histoire principale (ainsi tout le monde semble convoiter le livre magique, mais c'est à peine si on en parle dans ce tome 2 alors qu'il était le gros twist du tome 1). Et puis c'est rempli de phylactères bavards qui nous racontent ce qu'on voit avec les états d'âmes des uns et des autres alors que les dessins se suffisent bien souvent à eux-mêmes : cela a beau être bien rédigé et être source de citations, niveau narration on revient au moins 50 ans en arrière. Je suis vachard, mais depuis le fiasco des "Chroniques d'Excalibur", ne pardonne plus rien à Jean-Luc Istin !
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