>
Critique de Meygisan
Seconde incursion dans les pages brumeuses de l'Ankou. Même principe que pour le premier tome; l'initiateur de cette série Jean Luc Istin nous propose des contes issus de Bretagne pour nous dévoiler la nature de l'Ankou, ce personnage mythique représentant la Mort. Des auteurs, dessinateurs et illustrateurs se succèdent pour donner vie à ses histoires qui mettent en scène toujours le même personnage.
Ici 4 contes dont un principal, faisant le lien avec le premier tome, et qui décrit la vie de Guillaume Cadic, fasciné par l'Ankou au point de délaisser totalement sa famille et qui explique cette fascination par la perte tragique de sa femme. Dans ce tome, on verra que ce n'est pas si simple, en accord avec ce que lit sa fille dans le journal intime de son père.
J'aime beaucoup le principe d'écriture de cette bd puisqu'en nous racontant son histoire ( dans le premier tome) puis en nous faisant découvrir son journal lu par sa fille, c'est le personnage lui même, Guillaume Cadic, qui devient le narrateur des autres contes. Des histoires dans une histoire qui n'ont pour d'autre fonction et objectif que d'alimenter le mythe de l'Ankou.
J'ai beaucoup aimé le trait de Bruno Tatti, dessinateur du troisième conte intitulé "Les lavandières de nuit" qui, au passage introduit une autre figure du mythe autour de la mort que sont les lavandières de nuit, connues également dans les légendes de Franche Comté et de Provence. Cette histoire est scénarisée par Erwan le Breton que j'ai découvert et apprécié avec Arawn.
Ici 4 contes dont un principal, faisant le lien avec le premier tome, et qui décrit la vie de Guillaume Cadic, fasciné par l'Ankou au point de délaisser totalement sa famille et qui explique cette fascination par la perte tragique de sa femme. Dans ce tome, on verra que ce n'est pas si simple, en accord avec ce que lit sa fille dans le journal intime de son père.
J'aime beaucoup le principe d'écriture de cette bd puisqu'en nous racontant son histoire ( dans le premier tome) puis en nous faisant découvrir son journal lu par sa fille, c'est le personnage lui même, Guillaume Cadic, qui devient le narrateur des autres contes. Des histoires dans une histoire qui n'ont pour d'autre fonction et objectif que d'alimenter le mythe de l'Ankou.
J'ai beaucoup aimé le trait de Bruno Tatti, dessinateur du troisième conte intitulé "Les lavandières de nuit" qui, au passage introduit une autre figure du mythe autour de la mort que sont les lavandières de nuit, connues également dans les légendes de Franche Comté et de Provence. Cette histoire est scénarisée par Erwan le Breton que j'ai découvert et apprécié avec Arawn.
