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Critique de saigneurdeguerre


On m'a toujours dit que pour un Orc, j'avais plutôt une belle gueule.
Mais là, avec mon museau émietté par des coups de massue, je risque d'avoir un peu de mal à remporter le premier prix de beauté. J'ai l'impression d'avoir été piétiné par un troupeau de trolls en rut ! Pas sûr que la belle dame de la haute avec qui j'ai eu une aventure ne daigne encore s'intéresser à moi si l'occasion lui était à nouveau offerte.
Et de mes souvenirs qu'est-il advenu ? Quelle est cette ville déserte où il n'y a pas âme qui vive pour fournir un début d'explication à ma présence en ces lieux. La seule chose dont je me souvienne, c'est que je m'appelle Turuk…

Critique :

Et si les Orcs n'étaient pas ces brutes assoiffées de sang que des mauvaises langues, des nains ou des elfes sûrement, ont décrites ? Et si les Orcs et les Gobelins étaient bien plus intelligents que ce que les langues perfides ne veulent bien le dire ? Heureusement, monseigneur Istin permet de rétablir la vérité, celle qui a été trop souvent maquillée, travestie, par des esprits mal intentionnés n'ayant pour but que de nuire aux culs verts.
En révélant les péripéties de Turuk, un semi-orc, les hommes découvriront enfin à quel point il y a de la noblesse chez les peaux vertes, qui, par ailleurs, contrairement aux autres races, ne sont pas racistes puisque capables d'apprécier un joli minois chez une mignonne petite elfe des bois. Il fallait que ce soit dit. Merci, messire Istin pour le rétablissement de cette vérité, trop souvent dissimulée par les services de propagande elfiques ou par ces enclumes de nains, les hommes eux-mêmes n'étant pas en reste !
Vous qui lisez ces lignes, vous avez certainement entendu parler d'Armhur, cette prison noyée au milieu de la forêt et confiée à la garde des elfes sylvains… Violeurs, assassins, crapules de toutes races, s'y retrouvent enfermés sans espoir de pouvoir s'évader. Mais il s'y trouve aussi une autre population : prisonniers politiques, victimes de juges iniques et prisonniers de guerre. C'est à cette dernière catégorie qu'appartenait Turuk. Il n'était pas le plus costaud des peaux-vertes, mais son intelligence compensait la différence de force qu'il pouvait y avoir entre lui et des Orcs d'un bien plus grand gabarit comme il le prouva, là, sur place, dans cet enfer d'où on ne s'échappait qu'une fois mort. Dans sa geôle, Turuk était le patron reconnu par tous jusqu'à ce qu'un nouveau arrive dans la cellule… Mais le Seigneur Istin a rapporté son histoire bien mieux que je ne saurais le faire. Et comme certains se demandent certainement à quoi ressemble cet univers, Diogo Saito l'a mis en lumière avec un trait d'une rare précision rendant fidèlement compte des physiques, des décors et des couleurs. Il ne manque que les odeurs… Mais croyez-moi, il vaut mieux vous épargner cela.

N'attendez plus ! Découvrez la vérité vraie sur le trop méconnu univers des Orcs et des Gobelins. Non, les peaux vertes ne sont pas des bêtes, et sous leurs peaux dures se cachent des coeurs sensibles et une noblesse d'âme que ni humains, ni nains, ni elfes, ne sauraient égaler…

Mille mercis aux éditions SOLEIL et à Babelio de m'avoir sélectionné dans le cadre de cette masse critique privilégiée et nommé ambassadeur du monde des Terres d'Arran, où se côtoient humains, elfes, nains et peaux vertes, sans oublier les magiciens nombreux en ces lieux, pour le meilleur… et bien souvent pour le pire.
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