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Critique de Meygisan


Si le tome précédent était avare en textes, ce n'est pas le cas de celui ci. Il nous conte en détail la légende de la cité d'Ys ainsi que celle de Gradlon. jean Luc Istin développe son histoire pour nous livrer sa vision de la légende d'Ys, une grande place étant accordée à Ahès la fille emblématique de Gradlon.
À travers la destruction de la cité, Istin nous montre comment une cité, refusant d'être christianisée, d'avoir des représentants du dieu unique, ainsi que son église en son sein, est peu à peu détruite par la pugnacité des hommes de Dieu. Ce n'est pas la religion qui détruit mais bien la foi aveugle de certains hommes qui s'en servent pour obtenir plus de pouvoir sur leurs semblables. Et malheureusement la cité d'Ys en fera les frais.
Istin nous conte l'histoire de l'un des derniers bastions du paganisme, des croyances en des dieux multiples, en la personne de son héros et roi picte, Gradlon, résistant à l'invasion chrétienne et à sa marée d'évangélisation.
Enfin, l'auteur nous conte le récit de son héros, époux et père malheureux, qui connu la tragédie de la solitude.
Ce tome 3 est très condensé, l'auteur y développant plusieurs pans de la légende, et paraît du coup très déséquilibré au sein de cette trilogie. Toutes les idées ici développées, auraient méritées un tome supplémentaire. On a l'impression que l'auteur a "gardé" le principal de son histoire pour son dernier tome.
Enfin le travail du graphiste est louable mais je trouve pour ma part qu'il ne se détache pas suffisamment du travail de John Buscema, dont il s'inspire et qu'il revendique. Son hommage est certes le bienvenu mais Gradlon ressemble beaucoup trop au Cimmérien pour acquérir une identité graphique propre.
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