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Critique de Gabylarvaire


Le livre est en lui-même un magnifique objet. Sublime couverture qui attire l'oeil et graphisme à l'intérieur toujours aussi impeccable et minutieux, une belle oeuvre-d'art, un beau cadeau visuel. Des scènes cauchemardesques comme le chapitre des Insectes de Bisha-Ga-Ura et des visages glauques à souhait.

Mais ce qui me donne cet air de pigeon dubitatif avec les ailes pliées sur les hanches (à ce propos, j'ai croisé le chemin il y a quelques jours, d'un Goéland en train de bouffer le corps d'un pigeon décapité. Et elle est où la têtête du pigeon? Elle est où ? Ils sont complètement fous ses Goélands, un comportementaliste ornithologue devrait se balader dans les rues et tenter de soigner ses oiseaux dignes d'un manga de Junji Ito. – Note à moi-même : lire Les Oiseaux de Daphné du Maurier-). Désolé, je m'égare encore. Donc ce qui me donne cet air de pigeon dubitatif c'est le côté métaphysique cliché manichéen de son thème : les blonds c'est le bien, les bruns c'est le mal... Junji Ito raconte dans sa postface qu'il a été complètement dominé par ses personnages qui se sont comportés en roue libre, ce qui explique peut-être la simplicité du thème, donc je lui pardonne. D'autant que l'élégance et le soin apportés aux dessins prennent, avec le recul, la plus grande place du souvenir de lecture.
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