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Critique de clemia


En voilà une jolie série qui se termine. Dans ce dernier tome, la vie de la maman de Rustubo, Eri, est largement plus évoquée.
Ou plutôt, sa vie au travers de son amour pour Shima, à qui elle a tout donné, sans conditions. Sans même qu'il se souvienne réellement de qui elle était.

Raconté différemment, sans cette douceur et ces personnages auxquels je me suis tant attachés, certaines choses auraient été un peu dérangeantes. Seulement, tout comme Shima se laisse aller à ouvrir son coeur à sa fille, je suis tombée sous le charme de ce père bancal et de cette petite fille têtue, dont la tendresse n'est jamais bien loin, cachée derrière une carapace construite pour son propre bien et celui de l'amour de sa mère.

Rutsubo, ses beaux cheveux épais et ses joues rebondies fut un personnage respirant une classe et une certaine distinction que j'ai particulièrement appréciée. Shima était attachant bien que ses travers ne lui soient pas non plus pardonnés facilement. du pardon, il en est effet beaucoup question. Et pas seulement en ce qui concerne Rutsubo et son père. Ce manga est rempli de pardon et de réconciliation. le pardon aux autres, à l'être aimé malgré tout, à son enfant, à son parent et aussi à soi-même.
Et puis parfois, pardonner n'est pas l'unique solution. Parfois, sans pardonner, on peut se faire une raison pour essayer de construire quelque chose, pour essayer d'aller un peu plus loin, ensemble.
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