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Critique de alouett


Une petite fille découvre un pays imaginaire. Peu de temps après son arrivée, elle entre dans un combini et fait la connaissance du propriétaire des lieux. Il lui apprend que non loin de là, il y a une fabrique de rêves. D'ailleurs, c'est l'heure à laquelle les livreurs de rêves arrivent pour acheter leurs repas avant de partir faire leur tournée. Puis, c'est au tour d'un petit garçon de faire son entrée… un ancien camarade de classe qui a été victime d'un grave accident de la route…

Peu à peu, des questions surgissent : où est-elle exactement ? Est-elle, elle aussi, plongée dans un profond sommeil ? Comment peut-elle rentrer chez elle ? Mais les réponses se font discrètes, elle décide donc de prendre son mal en patience, demande l'hospitalité au petit commerçant et s'installe dans sa « nouvelle vie ».

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Nous voici plongé dans un monde fantastique que l'on va découvrir au gré des envies et des questions de cette petite fille. le lecteur comprend la raison de sa présence au pays des rêves vers la moitié de l'album sans avoir rencontré ni crainte, ni angoisse, ni insécurité. de découvertes en surprises, on se laisse bercer par chaque personnage, tous sont foncièrement bons. Yumenosoko est une histoire agréable, entre poésie et naïveté enfantine, quoiqu'un peu légère sur de nombreux passages. La narration se découpe en plusieurs chapitres aux fins parfois abruptes. Ponctuellement, j'aurais aimé accéder que les dénouements soient plus aboutis, voir certains aspects de ce monde plus étoffés. Mais finalement, ce manque de consistance dérange assez peu dans la lecture.

Le graphisme quant à lui est tout en rondeur, Hisae Iwaoka a réalisé des décors foisonnant de détails. Les décors sont dessinés avec minutie, la présence d'une multitude de petits détails remplis l'arrière-plan et donnent l'impression que des gens vivent là depuis longtemps, comme par magie. L'ambiance est légère, onirique.

En bonus, des scènes de quelques pages qui n'ont pas été insérées dans l'album. Ces passages se veulent cocasses, je les trouve puériles. Leur extrême naïveté dénote réellement avec le récit principal. C'est pourtant sur ces planches que l'album se referme… me laissant sur un sentiment ambivalent.(...)
Lien : http://chezmo.wordpress.com/..
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