Première lecture de l'année : une déception. Je m'attendais à beaucoup mieux au vu du propos de départ. Il y a un certain mélange de styles, qui complique quelque peu la lecture. Dommage...
Je n'ai rien à dire de plus Babelio, d'autant plus que je n'ai pas aimé. Si vous maintenez cette règle des 250 signes, je pense que je vais assez vite laisser tomber votre réseau, que j'apprécie pourtant depuis longtemps... Dommage...
Une petite fille découvre un pays imaginaire. Peu de temps après son arrivée, elle entre dans un combini et fait la connaissance du propriétaire des lieux. Il lui apprend que non loin de là, il y a une fabrique de rêves. D'ailleurs, c'est l'heure à laquelle les livreurs de rêves arrivent pour acheter leurs repas avant de partir faire leur tournée. Puis, c'est au tour d'un petit garçon de faire son entrée… un ancien camarade de classe qui a été victime d'un grave accident de la route…
Peu à peu, des questions surgissent : où est-elle exactement ? Est-elle, elle aussi, plongée dans un profond sommeil ? Comment peut-elle rentrer chez elle ? Mais les réponses se font discrètes, elle décide donc de prendre son mal en patience, demande l'hospitalité au petit commerçant et s'installe dans sa « nouvelle vie ».
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Nous voici plongé dans un monde fantastique que l'on va découvrir au gré des envies et des questions de cette petite fille. le lecteur comprend la raison de sa présence au pays des rêves vers la moitié de l'album sans avoir rencontré ni crainte, ni angoisse, ni insécurité. de découvertes en surprises, on se laisse bercer par chaque personnage, tous sont foncièrement bons. Yumenosoko est une histoire agréable, entre poésie et naïveté enfantine, quoiqu'un peu légère sur de nombreux passages. La narration se découpe en plusieurs chapitres aux fins parfois abruptes. Ponctuellement, j'aurais aimé accéder que les dénouements soient plus aboutis, voir certains aspects de ce monde plus étoffés. Mais finalement, ce manque de consistance dérange assez peu dans la lecture.
Le graphisme quant à lui est tout en rondeur, Hisae Iwaoka a réalisé des décors foisonnant de détails. Les décors sont dessinés avec minutie, la présence d'une multitude de petits détails remplis l'arrière-plan et donnent l'impression que des gens vivent là depuis longtemps, comme par magie. L'ambiance est légère, onirique.
En bonus, des scènes de quelques pages qui n'ont pas été insérées dans l'album. Ces passages se veulent cocasses, je les trouve puériles. Leur extrême naïveté dénote réellement avec le récit principal. C'est pourtant sur ces planches que l'album se referme… me laissant sur un sentiment ambivalent.(...)
Quelle est mignonne cette toute petite fille avec ses deux petites couettes ! Elle s'endort le soir dans son lit et...arrive au pays des rêves.
Etrange lieu où le temps reste comme suspendu...
Hisae Iwaoka magiquement entraîne le lecteur dans une sorte d'entre-deux. Comme cette enfant, un peu coincée on ne sait où, il va falloir s'accoutumer, prendre le temps de découvrir et puis, ensuite, de comprendre;
Un bien charmant voyage.
Une jeune fille endormie, se retrouve dans un konbini tenu par un chien. Elle découvre le statut des marchand de rêves et le rôle du konbini auprès des morts récents. On découvre ce lieu de passage où se retrouve les personnes qui ont un important regret, celles qui ne trouve pas la paix et celles qui sont en transit pour cause de comas. L'histoire est originale, douce et onirique. Les dessins sont épurés, avec un petit côté gribouillé qui n'est pas spécialement mon genre mais qui fonctionne très bien avec cette histoire.
Yumenosoko, au plus profond des rêves de Hisae Iwaoka est un manga avec une idée de départ intéressante sur le monde des rêves. Mais, je n'ai pas réussi à rentrer dans l'histoire, c'était long avant de comprendre d'où venait la fille. Cela manquait d'actions ou de rebondissements. le dessin assez fin manquait de contrastes.
C'est dommage, car il y avait quelques idées intéressantes comme la culpabilité de ceux qui restent, le pardon...
Une lecture décevante à mon goût.
Toi, tu fais semblant de ne rien ressentir parce que tu penses que ça va soulager tes peines, n'est-ce pas ?
En réalité, quand tu as envie de pleurer les larmes surgissent. Tu ne trouves pas ça bien ?
Je suis sûr qu'on se sent mieux si on pleure et si on rit.
Ainsi, on devient certainement plus fort.
- Alors, qu’est-ce qu’il y a dans ces cannettes ?
-Toutes sortes de sentiments.
-Des sentiments ?
-Mais oui. Vous savez-bien. Il y a des choses si importantes qu’on n’arrive pas à les dire. On me confie ces sentiments pour que je les garde
Comme réfléchir me fait de la peine, je m'arrange pour ne pas penser.
Quand les regrets sont trop forts, les sentiments s’éparpillent tellement qu’on peine terriblement à tout nettoyer
Je m'adaptais toujours pour que les relations soient harmonieuses entre tous. Finalement, je me suis rendu compte que je ne savais plus ce que je ressentais moi même.
Quel est le pays d'origine du manga ?