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Critique de florencem


Mon petit moment de douceur et de sourire. Mon coloc d'enfer reste vraiment un shojo que j'aime toujours autant, qui apporte une dose d'humour et de bonne humeur, tout en jouant sur la délicatesse des sentiments de ses personnages. Bref, si vous avez besoin d'un petit rayon de soleil, lancez-vous.

Mais revenons un peu à ce tome sept de Mon coloc d'enfer. Je dirais que les choses avancent pas mal. le problème dans ce genre de shojo, c'est que très souvent, quand on a cette impression, l'auteur arrive à nous incruster un élément perturbateur qui jette à néant le peu d'avancée qu'on a. Donc, restons prudents, même si ici les sentiments de chacun est de plus en plus précis.

On assiste à un carré amoureux, plus qu'un triangle en soi. Ce n'est pas forcément ce que j'apprécie le plus. Les personnages tergiversent, en général, il y a des quiproquos, des personnes vont forcément être blessées… Bref, pas l'idéal. Mais ici, dans mon Coloc d'enfer, Keiko Iwashita ne choisit pas le modèle classique. Jun et Miko sont vraiment conscients de leurs sentiments, et il y a des petites avancées sur leur relation. Des malentendus vont perturber cette petite avancée, c'est à n'en pas douter, mais je ne vois pas les deux autres protagonistes leurs mettre réellement des bâtons dans les roues. Et franchement, j'espère ne pas me tromper parce que je trouverais ça, mais d'un nul… Il y a tellement à développer maintenant que rester dans cette structure trop classique, me gênerait vraiment.

Ce que j'ai vraiment apprécié par contre, c'est les prises de conscience et aussi cette envie des quatre personnages d'aller de l'avant, d'avouer enfin à ceux qu'ils aiment leurs sentiments. Il est vrai que depuis le début, rien n'avance, en partie à cause de cela. C'est normal, car la peur de se faire rejeter est bien présente et réelle, et je trouve cela bien car on reste dans un côté réaliste, surtout vu les situations de chacun. Il y a donc des déclarations qui vont chambouler plein de choses. Reste à savoir dans quel sens ! le suspens total.

Les périodes des fêtes font que nos colocataires se réunissent. Si l'événement est festif, il entraîne aussi pas mal de tristesse vis-à-vis de Miko. Je n'ai pas aimé la voir ainsi. Elle se sent isolée, déstabilisée. Cette fragilité me fait un peu peur d'ailleurs… Pas qu'elle se fasse du mal, attention, mais qu'elle agisse sous le coup de l'émotion. C'est un risque à prendre, et que j'accepte, car cela met bien en avant son jeune âge, et aussi ses sentiments. Encore une fois, cela rend la situation plus réelle. Et c'est aussi ça, la vie de colocataires. Il faut garder à l'esprit que chacun peut partir, à un passif, et que la bulle peur éclater à n'importe quel moment.

Ce tome de Mon coloc d'enfer est plein d'émotions, et est pour moi un tournant de l'histoire. Beaucoup d'éléments font que les personnages vont devoir prendre des décisions, et que leur destin risque d'être chamboulé. J'espère juste que cela ne signifie pas des petits coeurs brisés.
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