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Critique de chichi_zibest
Voici un ouvrage que tous nous devrions connaître. En effet, Laurent Izard considère que ce qui relève du patrimoine, quel qu'il soit, est un leg, un don. le bénéficiaire ne peut en disposer comme s'il l'avait lui-même constitué. C'est pourtant bien ce qui se produit. Et malheureusement cette 'vente à la découpe' couvre tous les domaines : entreprises, terres agricoles, immobilier, brevets, mécènes d'équipes ou de lieux sportifs...oeuvres d'art..
On comprend, et se désole, de cette fuite de capitaux actuels ou promis, souvent sous-estimés, lorsque l'on lit ceci : 'depuis 1993, via l'accord de Maastricht, tout état peut réduire officiellement sa dette par la vente d'actifs'.
Autrement dit, la France ne s'endette pas de +150 milliards d'€ par an, mais bien plus...pour limiter cela, elle vend son patrimoine'..
Bref, un cri d'alarme, soigneusement documenté par l'auteur, en toute objectivité, qui s'adresse aux dirigeants de droite comme de gauche qui se sont succédés.
250 pages, très faciles à livre, à travers un livre qui aborde et compartimente les chapitres distinctement.
Si vous voulez éviter un goût amer dans la bouche, alors ne le lisez pas...L'auteur a conscience du mauvais rôle qu'il incarne en citant Chamfort 'en France, on laisse en repos ceux qui mettent le feu, et on persécute ceux qui sonnent le tocsin'.
Petit bémol : j'aurais aimé que l'on aborde des solutions (lever des fonds français, retraite par capitalisation, application de lois limitant le pouvoir d'actionnaires étrangers dans les sociétés françaises, protection des marchés publics...). Même si on constate que de telles lois se heurtent aux règles de l'UE (qui promeut plus l'intérêt des groupes financiers que des travailleurs européens). J'aurais aussi aimé une vision prospective : que va-t-il se passer si l'on ne change rien dans 10, 20 ans..? Ou pour la génération future.
A lire, avant les élections...même si peu de candidats en parlent (il y en a, mais je ne fais pas de politique ici ;-)).
On comprend, et se désole, de cette fuite de capitaux actuels ou promis, souvent sous-estimés, lorsque l'on lit ceci : 'depuis 1993, via l'accord de Maastricht, tout état peut réduire officiellement sa dette par la vente d'actifs'.
Autrement dit, la France ne s'endette pas de +150 milliards d'€ par an, mais bien plus...pour limiter cela, elle vend son patrimoine'..
Bref, un cri d'alarme, soigneusement documenté par l'auteur, en toute objectivité, qui s'adresse aux dirigeants de droite comme de gauche qui se sont succédés.
250 pages, très faciles à livre, à travers un livre qui aborde et compartimente les chapitres distinctement.
Si vous voulez éviter un goût amer dans la bouche, alors ne le lisez pas...L'auteur a conscience du mauvais rôle qu'il incarne en citant Chamfort 'en France, on laisse en repos ceux qui mettent le feu, et on persécute ceux qui sonnent le tocsin'.
Petit bémol : j'aurais aimé que l'on aborde des solutions (lever des fonds français, retraite par capitalisation, application de lois limitant le pouvoir d'actionnaires étrangers dans les sociétés françaises, protection des marchés publics...). Même si on constate que de telles lois se heurtent aux règles de l'UE (qui promeut plus l'intérêt des groupes financiers que des travailleurs européens). J'aurais aussi aimé une vision prospective : que va-t-il se passer si l'on ne change rien dans 10, 20 ans..? Ou pour la génération future.
A lire, avant les élections...même si peu de candidats en parlent (il y en a, mais je ne fais pas de politique ici ;-)).
