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Critique de Evilysangel


Le récit est fait de plusieurs points de vue, même si celui de Victor Legris est le plus présent. du coup, on a bien envie de les secouer pour qu'ils se décident à communiquer entre eux. Quand je dis cela, je pense notamment à Joseph, le commis de la librairie, qui, on le ressent bien, commence à prendre du "poids" dans la vie et la résolutions des intrigues qu'aime à dénouer Victor Legris.
Tout au long du récit, on va suivre Victor et Joseph donc, mais aussi Tasha, l'amie de coeur du libraire, peintre et indépendante elle craint pour son homme même si elle se garde bien de trop le montrer... On va également découvrir que Kenji Mori, le père adoptif de Victor, est loin d'être aussi lisse et insensible que l'on pourrait le penser.
Bref, tous ces personnages vont finalement réussir, surtout Victor quand même, à découvrir le "méchant" de l'histoire... Qui n'est d'ailleurs pas forcément celui à qui l'on pouvait penser.
Mais ce que j'ai attendu moi, tout le long du livre, où l'auteur nous ballade quand même pas mal avec des histoires et des personnages parallèles dont on découvre au fur et à mesure les implications. Ce que j'ai attendu tout le long donc, c'était le pourquoi! Pourquoi la "Disparue" disparaît... Pourquoi il arrive ce qu'il arrive à la gouvernante... Pourquoi Victor et Joseph ont toujours l'impression d'être suivis et épiés...
Au final, le pourquoi est bien loin d'être ce que l'on croit. Il va chercher ses racines bien loin, aux confins de l'Amérique Centrale, pour des raisons sommes toutes plutôt banales : la cupidité et le recherche de l'ascension sociale.
J'ai cependant tout autant apprécié les descriptions du Paris d'alors avec ses fiacres et leurs conducteurs bourrus, avec ses rues où l'agitation, la foule et la gouaille parisienne restent bien présents, le début de "l'exode" des petites gens vers les Banlieues naissantes pour cause de loyers trop chers intra-muros ( eh oui!...Déjà en 1890!!! ).
Lien : http://lepetitparadisdevilys..
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