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Critique de lectiole


Forcément, dans ce douzième tome, la tension dramatique est retombée. La reine de Do est une femme forte et déterminée, une antagoniste mue par l'amour pour son fils et par la haine : elle n'est pas forcément assez subtile en tant que méchante mais elle est convaincante dans le rôle. La princesse Aki, face à elle, passe son temps à se morfondre, parce qu'elle aime son esclave Hakusai qu'elle aimerait épouser mais qu'une reine ne peut pas épouser son esclave... oui, mais elle doit récupérer son royaume et devenir reine. Ciel ! Que c'est triste ! 😢 Bon, autant dire que seule face à la reine de Do, la princesse Aki serait fichue mais qu'il y a son prétendant éconduit mais néanmoins amoureux qui la soutient toujours, bien que la princesse Aki ne s'en aperçoive même pas et qu'elle continue à jouer les dragons, les femmes fortes alors que dans ce tome-ci, on voit bien qu'elle aspire surtout à épouser Hakusai et à vivre heureuse loin des enjeux du pouvoir. Je trouve la princesse un peu exaspérante à force de ne pas comprendre qu'une fois reine, elle sera dans la même situation que sa mère : si le prince de Sô ou la reine de Do peuvent trouver leur bonheur dans l'exercice du pouvoir, Aki passe son temps à le chercher dans la romance. Mais elle ne veut pas renoncer à devenir reine pour autant bien que tous la préviennent que c'est inconciliable. Bon. du coup, un tome où ça stagne plus que dans les précédents.

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