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Critique de BurjBabil
Nous suivons Ingrid Marie Barrøy dans un voyage initiatique. Elle parcourt ces régions au Nord de Trondheim en Norvège, près de la frontière suédoise, là où vivent les peuples autochtones des samis et leur tente lavvu... dépaysement garanti.
Dans la langue aussi, âpre, souvent décousue. Les dialogues, à l'instar du parcours du fantôme du marin russe Alexander poursuivi par l'héroïne, sont difficiles à suivre.
Ce qui est intéressant, c'est la perception de la difficulté pour ces gens de Norvège de prendre position pendant la seconde guerre mondiale : « elle sentit la même confusion que pendant la guerre, en ces jours où les gens étaient désaccordés », coincés entre l'Allemagne nazie, et l'URSS communiste.
Ce parcours est un peu un parcours de la mémoire tronquée, revisitée, l'intime résonnant avec l'Histoire.
« le monde prend un mauvais chemin désormais, tout est réécrit, on oublie, on ment, cette paix n'est qu'un mensonge – bon sang, comment pourrait-il en être autrement. ».
Dans la langue aussi, âpre, souvent décousue. Les dialogues, à l'instar du parcours du fantôme du marin russe Alexander poursuivi par l'héroïne, sont difficiles à suivre.
Ce qui est intéressant, c'est la perception de la difficulté pour ces gens de Norvège de prendre position pendant la seconde guerre mondiale : « elle sentit la même confusion que pendant la guerre, en ces jours où les gens étaient désaccordés », coincés entre l'Allemagne nazie, et l'URSS communiste.
Ce parcours est un peu un parcours de la mémoire tronquée, revisitée, l'intime résonnant avec l'Histoire.
« le monde prend un mauvais chemin désormais, tout est réécrit, on oublie, on ment, cette paix n'est qu'un mensonge – bon sang, comment pourrait-il en être autrement. ».
