La femme d'or : La vie miraculeuse de la reine-Pharaon Hatchepsout

Christian Jacq alimente son oeuvre dantesque d'un récit à la gloire de la reine pharaon Hatchepsout. L'auteur jongle avec la vérité, brosse le portrait d'une femme comme il l'entend, vu que les preuves autour de sa descendance, de son règne restent floues. On fait confiance aux récits de l'époque, mais une part de mystère demeure. Christian Jack se met dans la peau de son personnage, créé des tensions, un conflit gouvernemental, des méchants très méchants & des gentils très gentils. Dans l'univers de l'auteur, chaque personnage reste dans son cadre et n'en sort pas. Rien de bien neuf à l'horizon.
La reine-pharaon dirige d'une main de fer (mais avec le coeur) une Egypte glorieuse, joue avec le danger & l'ésotérique. N'est-ce pas normal pour une fille des Dieux? On plonge avec plaisir dans cette Egypte rêvée, cette Egypte antique qu'on fantasme avec plaisir. L'écriture reste basique, une avalanche de dialogues sans grande ambition littéraire & des chapitres courts qui se finissent la plupart du temps par un cliffhanger. le seul bénéfice de cette lecture dispensable? Faire revivre cette Egypte perdue & mystérieuse. Pour le côté historique, on préférera se tourner vers des archéologues-egyptologues qui romanceront moins cette femme rêvée : elle aurait emprisonnée pendant vingt ans Thoutmosis III, aurait eu un enfant avec un architecte... Loin du portrait romancé & idéalisé de Christian Jacq