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Critique de michfred
Encore un livre magique de Prévert pour les enfants, illustré par Jacqueline Duhème!
Dans une dominante de bleus profonds et doux, de lumières argentées et blanches, on vit un rêve: celui de Michel Morin petit orphelin, fils d'un enfant de la lune et d'une fille du soleil, ses parents disparus, qui viennent le chercher dès qu'il dort..Ils l'emmènent sur la lune où se joue un opéra dont, miracle, chaque enfant trouvait la partition et les paroles dans le précieux livre! C'est dire si on y croyait , à l'opéra de la lune, même qu'on en fredonnait la chanson!!
Les planches qui souvent se déplient comme de larges ailes pour découvrir des dessins foisonnants de détails drôles, cocasses, pleins de fantaisie, étaient si belles que je les regardais systématiquement avant de m'endormir pour mieux aiguiller mes rêves..
Quant au texte: un pur délice, un style limpide et "blanc",jamais convenu, toujours impertinent et tendre. le fond de l'histoire était triste pourtant, mais Prévert et son illustratrice déployaient tant d'imagination qu'on arrivait à se dire que c'était elle la vraie richesse, le vrai bonheur.
La vraie vie est absente, la vie est ailleurs..Pauvre petit Michel Morin, c'était son refuge et on le rejoignait, convaincus!
Dans une dominante de bleus profonds et doux, de lumières argentées et blanches, on vit un rêve: celui de Michel Morin petit orphelin, fils d'un enfant de la lune et d'une fille du soleil, ses parents disparus, qui viennent le chercher dès qu'il dort..Ils l'emmènent sur la lune où se joue un opéra dont, miracle, chaque enfant trouvait la partition et les paroles dans le précieux livre! C'est dire si on y croyait , à l'opéra de la lune, même qu'on en fredonnait la chanson!!
Les planches qui souvent se déplient comme de larges ailes pour découvrir des dessins foisonnants de détails drôles, cocasses, pleins de fantaisie, étaient si belles que je les regardais systématiquement avant de m'endormir pour mieux aiguiller mes rêves..
Quant au texte: un pur délice, un style limpide et "blanc",jamais convenu, toujours impertinent et tendre. le fond de l'histoire était triste pourtant, mais Prévert et son illustratrice déployaient tant d'imagination qu'on arrivait à se dire que c'était elle la vraie richesse, le vrai bonheur.
La vraie vie est absente, la vie est ailleurs..Pauvre petit Michel Morin, c'était son refuge et on le rejoignait, convaincus!
