La fièvre… B

Il y a parfois des temps obscurs où la résurgence du passé vient percuter le futur de notre moment présent. Faire ce qu’on peut, c’est ne rien faire, le dépassement de soi est une conquête, un non-renoncement, une abnégation. J’ai envie de parler du monde vide de sens dans lequel on survit. La morosité s’est installée un peu partout. On s’invente des mondes parallèles dans l’espoir peut-être d’y trouver une vie que nous cherchons. On nous parle toujours de la crise ; à vrai dire, je ne connais que ça, à cinquante et un ans. Il semble que ce soit toujours les mêmes refrains et les mêmes qui subissent les paroles.

"On fait cas du beau, on méprise l'utile" disait Jean de La Fontaine dans une de ses fables.

Les rois , je le reconnais, ont régné plus longtemps, ils sont donc plus nombreux et de ce fait, les critiques sont plus importantes.

il fallait déjà avoir un ami, être adepte du népotisme pour avoir un emploi.

Chômeur, on est malheureux parce que l'on n'a pas d'emploi et pas d'argent. Travailleur, on n'a toujours pas de monnaie mais on doit s'en contenter, paraît-il !

Mourir ce n'est rien, vivre sans vaincu et sans gloire c''st mourir tous les jours.
(Bonaparte)

Depuis, le communisme à la chinoise s'est beaucoup arrondi, capitalisé en somme.

Les renards sont parmi nous, ils nous plument sans vergogne.Aussi me dois-je de rappeler que les paroles des siècles écoulés peuvent encore s'adapter aux années moroses présentes où la crise frappe les pauvres corbeaux et engraisse les renards.

Je voudrais bien voir qui serait volontaire pour être député élu au RSA. ( en parlant des fonctionnaires en couple qui perçoivent un complément de salaire sous forme de RSA).

Comme Zola, j'accuse le système injuste qui punit les justes et honore les salopards,magouilleurs et escrocs en tout genre.