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Critique de keroulen


C'est l'histoire d'un homme. Il s'appelle Henri Girard. Il naît en juillet 1917, et sa vie trépidante, hors norme, mérite à elle seule un livre. Il est issu d'une famille très aisée qui possède un château dans le Périgord. Et Henri est le trublion de la famille. Capricieux, dépensier, colérique, imprévisible… Il rate ses études, refuse de travailler, ne respecte rien ni personne. Il réclame à sa famille toujours plus d'argent et entre en fureur quand on ne lui en donne pas.
Une nuit d'octobre 1941, dans ce château d'Escoire, l'horreur se produit. Au petit matin, son père, sa tante et la bonne sont retrouvés sauvagement assassinés, à coups de serpe. Henri était seul avec eux au château. Seul survivant, il devient l'unique héritier de la fortune familiale. Aucune effraction n'est constatée, Henri a emprunté l'arme du crime aux voisins quelques jours auparavant : Tout l'accuse.
Pourtant, le grand avocat Maurice Garçon parviendra à le faire acquitter. Tandis que l'opinion publique demeure convaincue de sa culpabilité, Henri embarque sur un rafiot en partance pour l'Amérique du Sud. Il en reviendra miséreux et amaigri en 1950, avec en tête une histoire… Il s'agit du Salaire de la Peur, qu'il écrira sous le pseudonyme de George Arnaud.
Jamais le triple meurtre du Château d'Escoire ne sera élucidé. L'homme demeurera une personnalité trouble et fascinante jusqu'à sa mort en 1987. Mais qui était-il réellement ? Que s'est-il passé exactement lors du procès, en 1943 ? Et comment l'avocat Maurice Garçon, pourtant un grand ami de son père, a t-il pu croire en son innocence ? L'écrivain Philippe Jaenada, en détective privé à la fois comique et saugrenu, part enquêter dans le Périgord. Minutieusement, il épluche les archives, tous les éléments de l'enquête, les témoignages. Préparez-vous lecteurs : il se pourrait que ce livre résolve un mystère vieux de soixante seize ans.
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