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Critique de Palmyre


Ce récit autobiographique est particulièrement bien construit avec une alternance entre de courts chapitres où l'on apprend des choses sur les plantes et les arbres. Et puis, le parcours de vie d'une femme atypique, scientifique qui sait garder sa joie de vivre dans certaines situations.

Il s'agit de la géobiologiste Hope Jahren, issue d'une famille scandinave. Son récit commence dès son enfance dans l'état du Minnesota où elle suit volontiers son père dans son laboratoire.
Après une première expérience professionnelle en tant que préparatrice en pharmacie, elle s'oriente vers des études supérieures, ses professeurs l'encouragent vivement.
Elle arrive donc à Berkeley, en 1994, et c'est là qu'elle va rencontrer son inséparable binôme de travail, Bill. Avec lui, une relation fusionnelle s'installe. Ils se comprennent d'un seul regard et forment une équipe de choc en s'investissant dans leurs travaux scientifiques jusqu'à tard dans la nuit. Avec lui, elle va partir sur le terrain, changer à plusieurs reprises de laboratoire, et voyager pour étudier les plantes et les arbres.

Hope Jahren nous raconte subtilement son parcours de vie, ses défaites comme ses réussites, avec des anecdotes qui nous font sourire, en particulier lorsqu'ils se retrouvent dans des situations comiques.

J'ai découvert beaucoup de choses sur les plantes et les arbres, sans que cela soit barbant, au contraire, c'était habilement distillé.
J'ai également découvert une femme fragile qui nous dévoile ses soucis personnels sans tabou. Mais également, le portrait d'une femme forte qui a dû supporter le poids d'une communauté scientifique essentiellement masculine à l'époque.

Bref, un roman poignant, surprenant, hors-norme que j'ai apprécié découvrir grâce à une opération spéciale Masse critique. Merci aux éditions Quanto et à Babelio pour leur partenariat.
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