Angoissant farniente.
Le troisième roman d’Hugues Jallon, publié en 2011 aux éditions Verticales, plonge le lecteur dès le premier chapitre dans le malaise et la sauvagerie, avec une scène de traque d’une horde de sangliers, précipités dans le vide du haut d’une falaise.
«Tout l’après-midi, avec les autres membres de l’équipe, j’ai regardé les hommes traîner les cadavres sur le rivage, j’ai respiré l’odeur des entrailles qui débordaient de la peau luisante et déchirée, j’ai vu les longues trainées rose pâle d’eau et de sang qui s’échappaient de leurs corps et se répandaient sur le sable, au milieu des algues.
Je sentais bien.
Si vous aviez vu ça.
Sous ce ciel magnifique.
Oui, c’était le début de quelque chose.»
Le début de quoi ? Un groupe est en route vers un club de vacances. Vers un séjour qui s’annonce passif et insouciant, dans ce qui a l’apparence d’un centre hôtelier idyllique au bord d’une magnifique mer bleue. Cependant un malaise flottant s’installe d’emblée, à cause d’éléments du décor, initialement avec ces zones envahies par la misère et les sacs plastiques que l’on traverse avant d’arriver dans cet univers de sodas glacés, de cures d’algues marines et de relaxation au bord de la piscine.
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