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Critique de michelangelo


Troisième et dernier volet de la trilogie Fifty Shades, les nuances plus claires confirment le tournant pris dans le second volet. Tout rentre progressivement dans l'ordre. Christian et Anastasia se marient. Les cauchemars de Christian s'expriment verbalement, de façon libératoire. Anastasia s'habitue à sa vie de femme riche et mène Christian sur le chemin de la rédemption.
On n'échappe pas aux clichés de la vie américaine rêvée. On nage dans un bonheur un peu surréaliste et les méchants ne sont là que pour donner un peu de piment à une aventure somme toute assez plate.
Le style reste vigoureux, et quelques scènes torrides viennent agrémenter le récit d'une passion amoureuse presque trop belle pour être vraie.
D'un certain côté, on pourrait se croire dans un épisode de Desperates Housewives. Beaucoup de brillant, juste assez de noirceur pour rendre le roman humain. Dans la comparaison, il manque juste l'humour hormis la dualité qui s'exprime à longueur de pages entre conscience et inconscient chez Anastasia !
Comme dans la série télévisuelle, on s'attache aux personnages, on vit avec eux, on les connaît si bien… Mais personne n'est dupe.
Tout cela n'est pas la vraie vie, même si le héros a eu une enfance difficile, même si la modeste Anastasia accède malgré elle à une vie de rêve et de luxe, on a du mal à y croire.
La fin est un conte de fée. Ils se marièrent et eurent beaucoup d'enfants. La morale s'y retrouve. Ce pourrait être le résumé.
Voilà. le seul problème, c'est de savoir pourquoi on lit la trilogie jusqu'au bout, sans rien laisser des 1800 pages…
Effet de mode ? Je ne crois pas que cela suffise à expliquer la réussite de ces ouvrages… Bien des écrivains à la mode ne parviennent pas à une telle réussite médiatique.
Contenu sulfureux ? On a lu bien plus sulfureux ailleurs et le soufflet retombe bien vite…
C'est peut-être un mélange qui arrive à point nommé. Lire Fifty Shades donne le sentiment de s'encanailler un peu, et le contexte social hyper favorisé fait rêver en cette période de doutes et de reprise en main de la morale ordinaire…

Michelangelo 2013
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