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Critique de TheBanshee


C'est un peu comme un bain dans l'eau froide. Ou certains objets que l'on insère dans certains endroits. Ou plutôt, comme un plat épicé. Au début c'est difficile, puis ça devient agréable, pour devenir ensuite douloureusement addictif.
Léopard noir, loup rouge est un OLNI (objet littéraire non identifié). Quelque part entre une dark fantasy poisseuse, un récit de réalisme magique et les contes d'une Afrique imaginaire. Il m'a fallu plus de 100 pages de néologismes abscons, de descriptions hallucinées et de personnages étranges pour être bien dedans. Mais ensuite, quel voyage !
Dans une Afrique de légende, pré-islamique et pré-chrétienne, Pisteur raconte son histoire. Une histoire pleine de sexe, pleine de sang, de monstres et de cauchemars, une épopée brûlante, hallucinée, à travers une Afrique comme un rêve paludéen.
Le Roman est ambitieux, complexe. Il digère les poncifs de la Fantasy et les recrache, tordus, changés. Extrêmement cru, Léopard noir, loup rouge est un livre débordant de stupre, dégoulinant de sang.
Outre la brutalité du récit, sa complexité me fait lever un sourcil quand je le vois dans la catégorie « jeunes adultes ». Ce roman, à mon sens, s'adresse davantage aux amateurs de belles plumes, aux fans de fantasy rincés de manger toujours la même soupe, aux lecteurs de l'imaginaire fatigués du manque paradoxal d'imagination de ce genre.
J'ai lu ce livre il y a quelques années, je l'ai refermé avec le sentiment agréable d'avoir lu mon chef-d'oeuvre annuel, et les images d'un continent noir cauchemardesque m'ont hanté longtemps.





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