La difficulté quand un livre suit les pensées d'un narrateur pendant 300 pages, c'est que si le narrateur est un "naïf dépressif" qu'on a envie de voir évoluer autrement, c'est looooong. J'ai mis de côté le roman pendant plusieurs semaines espérant m'y ennuyer un peu moins et ce n'était pas une mauvaise idée puisque j'ai réussi à le terminer... je me suis quand même demandée comment ces
Six mois dans la vie de Ciril finissaient...
Il y a certainement un 2e degré qui en dit long sur la Slovénie, pays de
Drago Jancar, j'ai senti quelque chose de sous-jacent dans l'écriture (beaucoup de jeux sur les mots et références culturelles peu traduisibles) et probablement que ce fatalisme apathique a quelque chose à voir avec la culture slave, mais c'était trop impalpable pour que je m'y accroche. Par contre, j'aimerais bien découvrir d'autres écrivains slovènes.
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