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Critique de Libellule41


En employant le langage moderne, on pourrait dire que Ciril, le héros slovène de ce roman, est un "looser", et que c'est probablement la conséquence d'une personnalité influençable et sans conviction. En effet, les choix de Ciril ne sont pas vraiment les siens, ce sont ceux des autres et des rencontres de hasard. Aussi, de Vienne, où il a passé trois ans comme violoniste de rue (à défaut d'entrer à l'Académie de musique), à Ljubljana, où il a fait des études d'ethnologie demeurées sans suite, et où, sans l'avoir véritablement décidé, il revient un jour de printemps, des portes se sont ouvertes à lui, puis se sont refermées.
Drago Jancar ne fait pas de Ciril un personnage attachant, plutôt quelqu'un d'ennuyeux. le lecteur se prend à espérer toutefois qu'après six mois de vie au contact d'hommes d'affaires peu scrupuleux qui lui ouvrent les yeux sur un monde totalement éloigné de celui de l'art qu'il a toujours affectionné, son choix de vie va s'imposer de lui-même. Après tout, Ciril n'a que trente ans.
Mais l'auteur en décide autrement, faisant ainsi de son roman un livre très sombre.
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