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Critique de DETHYREPatricia


Livre lu dans le cadre de mon défi personnel de lectures 2024, item "compléter les collections de mes auteurs préférés".

Et Andréa H. Japp en fait partie. En fait, j'ai lu tous ses thrillers historiques (période du Moyen Age) et je débute à présent ma découverte de ses romans policiers disons plus "contemporains". J'ai longtemps hésité craignant d'être déçue. C'est sûr, ceux-ci ne me transportent pas de la même manière, néanmoins, je persévère.

La Parabole du tueur est, si je ne me trompe pas, le premier tome de la collection qui met en lumière deux personnages-clés : James Irwin Cagney, profileur du FBI et Gloria Parker-Simmons, une mathématicienne de génie quelque peu sombre et secrète qui lui vend ses "services" et qui a cette particularité d'étudier une affaire sous des angles diamétralement opposés puisque résultant de raisonnements mathématiques.

Ici, le FBI est confronté à une série de meurtres de femmes, perpétrés dans différents Etats américains et portant apparemment une même signature, celle d'un tueur appelé par la presse "Lady Killer".

Le lecteur est très vite confronté à la réalité des scènes de crimes et aux circonvolutions d'une enquête qui piétine ou dont les potentielles pistes mènent à des impasses. le rythme des meurtres s'accélérant, le regard décalé et les méthodes originales de Gloria ne seront pas de trop pour tenter de mettre un nom sur cette signature particulière.

Le pari est tenu. le rythme est haletant, les descriptions des scènes, des personnages, des ressentis sont très précises. L'auteure sait jouer sur les antagonismes des deux personnages principaux que tout semble opposer, mais dont on pressent qu'ils se rejoindront un jour. On découvre une mathématicienne brillante mais aussi très isolée dans un monde qui lui est propre, porteuse d'un secret manifestement bien gardé, et ayant la charge d'une jeune nièce, handicapée mentale, appelée Clare.

Et puis, il y a ces personnages secondaires mais récurrents (Hugues de Barzan, le mentor mathématicien qui a formé Gloria, Jude Morris, l'adjoint de Cagney développant une passion irraisonnée pour Gloria, et Richard Ringwood, le geek informatique du service) dont la psychologie, les agissements, les compétences ont joué, jouent, ou joueront des rôles non négligeables.

Comme toujours dans les romans de Japp, les aspects médicaux (analyses effectuées par médecin légiste et conclusions expliquées, aspects génétiques, effets de médicaments sur telle ou telle problématique, etc.) sont largement documentés (avant d'être écrivaine, elle était experte en toxicologie), ainsi que d'ailleurs, les équations ou théorèmes mathématiques sur lesquels se fondent les raisonnements de Gloria.
Non seulement, le suspense est prenant, les scènes décrites sont très visuelles et réalistes, mais on ressort de cette lecture plus informé, plus intelligent.

Difficile d'évoquer le détail de l'intrigue sans prendre le risque de spoiler les rebondissements et autres effets de surprise. Sachez que ce n'est qu'à la toute fin du livre qu'on a le fin mot de l'histoire.

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