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Critique de Seraphita


Une jeune femme très ordinaire, assez naïve, qui travaille dans une agence publicitaire, décide, sur un coup de tête, d'emprunter, pour le week-end du 14 juillet, la belle décapotable « Thunderbird » de son patron pour aller voir la mer. le voyage se déroule sans incident jusqu'à Fontainebleau. C'est alors que, dans une station service, un inconnu lui écrase la main gauche. Pourquoi l'a-t-il agressé, qui plus est sans lui voler d'argent ? le cauchemar ne fait que commencer…

Un excellent ouvrage, aux confins du genre romanesque (l'auteur a écrit, avec plusieurs voix narratives, un roman où la folie est interrogée) et du policier (il a bâti une intrigue avec un cadavre et un fusil, et pendant toute cette histoire, le lecteur recherche désespérément l'identité du coupable). le lecteur est aussi intriguée que la dame dans l'auto par les incidents qui s'accumulent durant son périple, jusqu'à douter de sa santé mentale ou de sa sincérité lorsqu'elle raconte son voyage à la première personne. le début de l'histoire place d'emblée le lecteur dans une perspective tragique et dans une posture de questionnement propice à susciter son intérêt. L'auteur décline dans ses chapitres successifs les différents mots du titre : « la dame », « l'auto », « les lunettes », « le fusil ». Ce dernier terme a piqué ma curiosité et m'a incitée à poursuivre ma lecture là où quelques longueurs l'entravaient. le dernier chapitre est magistral et permet de revisiter, à la lumière de la vérité, tout le roman.
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