L'Enfant du placard

L'étincelle lumineuse de ce livre est son sujet !
Trop peu connue, l'histoire des immigrés italiens en Suisse dans les années 60 méritait un roman et une histoire telle que L'Enfant du placard.
En tant que Suissesse - même si je n'étais pas née à cette époque - j'ai ressenti de la gêne et de la honte à la lecture de ce que les autorités et la population suisse ont fait subir aux Italiens venus construire mon si beau pays. Un de mes amis m'en avait parlé. Sa maman, italienne, a refusé de lui apprendre sa langue maternelle pour le protéger des moqueries, des insultes et des inégalités dont il pourrait être victime. Elle-même avait tellement souffert à son arrivée en Suisse.
Tiffany Jaquet a eu la bonne idée de mêler la vie d'une femme suisse de l'an 2000 à celles de Tatiana et Enzo, couple de travailleurs des années 60. le roman se lit comme une enquête policière. le suspense y est peu présent - on pressent la fin assez rapidement - mais le livre se lit facilement, comme une invitation à faire partie de cette histoire, à nous engager à condamner le racisme, à permettre à chacun de vivre en sécurité et harmonie en Suisse et finalement dans n'importe quel pays du monde.
Un joli premier roman !

Tout d'abord merci à la dernière masse critique de Babelio.. Et aux éditions Plaisir de lire pour l'envoie de ce livre.

Et quel plaisir de lire ce livre. Je n'y connaissais strictement rien à l'immigration Italienne en Suisse. J'ai découvert beaucoup de chose sur cette période et sur l'histoire de ces deux pays..

Le livre balaie bien des sujets autour de l'immigration: déracinement, rejet des autres, lois pour interdire les enfants d'immigrés d'être avec leurs parents... Des sujets qui peuvent faire parfois écho aux problème qu'on connaît encore dans nos sociétés..

L'histoire, c'est Claire qui part à la recherche de deux inconnus suite à l'ouverture d'une lettre laissée par sa mère décédée..

Je ne peux vous raconter le reste de l'histoire au risque d'en dévoiler trop.. Mais la fin de ce livre est assez prévisible et se devine assez vite. Malgré tout, cela ne m'a pas gêné dans la lecture...

Elise__❤️

Dans le cadre de son opération "Masse critique" d'octobre, j'ai sollicité et reçu "L'enfant du placard" de Tiffany Jaquet. Je remercie infiniment le site Babelio ainsi que la maison d'éditions Plaisir de Lire pour ce délicieux moment de lecture.
Nous sommes à l'automne 2010 et Claire, divorcée, range la maison de sa maman décédée il y a peu, aidée par ses deux filles. Dans un tiroir, est retrouvée une lettre destinée à Claire. Celle-ci tarde à l'ouvrir… mais un jour elle se décide. Ce courrier fait état de deux personnages Tatiana et Enzo, deux noms dont Claire n'a jamais entendu parler. Intriguée, elle décide de mener une enquête, désireuse de connaître le lien qui les unissait à sa mère.
Ce premier roman de Tiffany Jaquet est un véritable "page turner". Il est très difficile de s'en détacher une fois les premières lignes absorbées. Nous apprenons très vite, dès le premier chapitre, qu'Enzo et Tatiana sont des italiens venus comme nombre de leurs congénères travailler en Suisse, plus précisément dans le Canton de Vaud. Tatiana est employée dans une auberge et Enzo à la construction de l'autoroute entre Lausanne et Genève. Ainsi le récit vagabonde entre la Suisse et l'Italie, entre les années 60, lors des arrivées massives d'ouvriers étrangers en territoire helvétique et 2010 date du décès de Marie, la maman De Claire.
Je me garderai bien d'en dire plus. Il serait dommage de déflorer l'intrigue et de priver chacun du plaisir de la découverte. L'action est fort bien menée et l'écriture, d'une grande simplicité, rend la lecture facile. Pour autant, même si la fin rassérène, beaucoup de passages interrogent. Sont abordés le problème de l'immigration, problème toujours actuel s'il en est, le racisme et ses dégâts, la noirceur de la politique, les relations entre humains, le déracinement, la construction de soi, les dommages liés aux non-dits, aux secrets.
"L'enfant du placard" est un roman captivant, semblable à un puzzle dont les pièces s'emboîtent au fur et à mesure pour exploser en un final coloré. Il aborde aussi un sujet historique que, personnellement, je ne connaissais pas : celui de la migration des italiens vers la Suisse, migrants saisonniers vite soumis à l'impossibilité de garder leurs enfants sur le sol. C'est un récit dur parfois – l'auteur semble vraiment touchée par cette face fort sombre de son pays – mais tellement empli de sensibilité, d'empathie, de générosité, de bonté, d'amour, d'altruisme qu'il en est réconfortant.

J'ai été totalement transportée par ce roman.
L'auteur à su me faire voyager entre les deux époques où se déroule le roman.
Nous suivons Claire dans ses recherches , mais également Tatiana et Enzo les deux personnes que la maman De Claire a cité dans sa lettre.
On oscille entre la Suisse des années 2000 et celle des années 1960-70.

Riche en émotion, ce roman m'a fait trembler, vibrer, rire et pleurer.
Ce n'est pas le genre de lecture que je lis habituellement mais j'avoue avoir été transportée et avoir succombé rapidement au charme de la plume de l'auteur.
Elle a su me faire passer sans encombre d'une époque à une autre et me transporter dans un lieu et une époque que je n'avais jamais lu ni étudié : la Suisse d'après guerre et surtout la situation des immigrants italiens pour qui la vie a été extrêmement difficile. Ils avaient l'autorisation de venir travailler en Italie, mais pas de s'y installer, ils devaient donc rester au maximum 9 mois, n'avaient pas d'assurance santé, et leurs enfants n'avaient pas le droit de venir avec eux.

Seul petit bémol pour moi : le titre du livre, on ne s'attend pas à cela, même si je comprend où l'auteur veut en venir.

Pour conclure je dirais donc que ce livre fût pour moi une belle découverte. Un roman dans lequel j'ai plongé et qui m'a fait vibrer du début à la fin.
Lien : http://chezaxl.blogspot.fr/2..

L'idée n'est pas mauvaise, mais le reste l'est plutôt. Je l'ai lu car mon fils devait le lire pour l'école. Pourquoi introduire des enfants à la littérature avec ce genre de roman... Des personnages caricaturaux, des scènes de vie ridicules genre du mauvais Bridget Jones et un sexisme omniprésent.

On pleure dans les chaumières en lisant ce roman. Très déçue par l'intrigue peu crédible. le personnage principal, Claire, a quelque cinquante ans et elle est d'une naïveté surprenante. Pourquoi l'auteur la nomme-t-elle “la jeune femme” ? En épurant son texte, l'auteure pourrait donner de l'élan et de la vie au roman.