AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de bdelhausse


On peut se dire que Jarbinet maîtrise tous les récits. D'une part, à Florence, le lecteur est confronté aux suites du complot dévoilé dans le tome précédent. La sociéte "secrète" Calimala a tissé une toile autour de Corso Dominati, un riche propriétaire aux idées opposées à Rome. On découvre un homme intègre, il en faut bien un... dans la personne du podestat Infanti, c-à-d le premier magistrat de la ville, qui s'oppose à Calimala.

D'autre part, Hélène, munie de la lettre de change, et Jordan s'enfuient par les montagnes enneigées. Derrière eux, les routiers (qui ne sont pas sympas) mènent la traque, poussés par leur chef qui en fait une affaire personnelle.

C'est intense de part et d'autre. Il y a une tension, une atmosphère, un doute qui étreint le lecteur à chaque page. On tremble pour le podestat Infanti qui mène l'enquête contre de riches propriétaires. On tremble pour Helène et Jordan, même secondés par un soutien de dernière minute. C'est superbement bien dessiné, puissant. Ce tome clôt le second cycle, qui a lorgné du côté des patarins italiens favorables à la Réforme.
Commenter  J’apprécie          60



Ont apprécié cette critique (6)voir plus




{* *}